conclusion sur l'art africain

17 Jan conclusion sur l'art africain

La terre cuite. La troisième partie de notre cours a traité de l'art africain dans la littérature écrite. Il y a quelques années, un de mes amis, le critique littéraire Afam Akeh, dans une attaque particulièrement acerbe, mais compréhensible, sur la hausse de la paresse au Nigeria a écrit une pièce avec le titre sarcastique Salut, Mon nom est médiocrité ! Il faut dire que l'art africain est finalement transversal car il est présent dans plusieurs disciplines et secteurs d'activités. Le bois, les métaux, les plumes sont utilisés pour fabriquer toute sorte de créations. Pour ce faire, nous avons pris quelques textes africains à témoin pour montrer que le symbolisme que les textes exploitent est commun à celui de l'art africain. La reconnaissance de la faillibilité. RÉSUMÉ Les questions de l'usage, en particulier du symbolisme et de la commercialisation de l'art plastique africain, sont abordées, à partir de quelques publications récentes. Il convient … Dans ce sens, le colloque ne sera pas un colloque sur l’art africain, mais plutôt un colloque international organisé en Afrique. Le succès du musée du Quai Branly en témoigne. Il y a des actions à mener pour enseigner les vraies valeurs de l'art africain telle est le défi qui se présente pour le continent et à son art. Sans lien direct avec l’Afrique et « l’art africain », Basquiat se sentait proche de l’Afrique et des ar-tistes africains. En témoignent les nombreuses publications d’historiens africains et occidentaux. Avec l’exception possible de quelques-uns des pays déjà mentionnés, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, peut-être l’Égypte, le reste du continent est redevable à la tradition du journalisme d’art qui laisse beaucoup à désirer. Okpu Eze, aussi, bien mieux connu pour ses sculptures que pour ses peintures expressionnistes ou sa pratique de critique d’art, se distingue au sein de cette culture d’écrivains sur l’art au Nigeria dans les années 1960, qui inclura le romancier Cyprian Ekwensi, pour sa profondeur et l’immensité de sa connaissance des arts visuels, manifeste dans ses écrits, malheureusement trop rares, dans le magazine Nigeria. S’agissant de … C’est la conclusion majeure de la table-ronde« Les institutions d’art contemporain : les foires, les festivals, les maisons de vente, musées et biennales » lors de la biennale d’art contemporain africain Dak’Art. Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info. It is filled with translated abstracts and articles from key French-language journals. Il n'y a pas de catégorie, il y a une sensibilité esthétique liée au chose quotidienne (la vache, le bœuf), avec lequel on développe tout un langage de beauté. 8Comme je le soulignais, il y a cinq ans, chaque tradition d’art produit invariablement une certaine forme de conscience critique et de pratique. Car, comme je l’ai également souligné, tandis que les cultures classiques d’Afrique ont créé des institutions critiques d’appréciation de l’art, il faut tenir compte de l’échec général du continent, jusqu’à présent, à l’exception de quelques cas, à aller au-delà de la critique populaire pour produire, à l’ère de l’État-nation, des systèmes tout aussi sophistiqués et durables d’appréciation, d’évaluation et de définition des valeurs et des goûts. Aina Onabolu (1882-1963), peintre moderne de paysage et portraitiste nigérian, initialement autodidacte, puis formé en France et en Angleterre, fut également critique (il publia notamment « A Short Discourse on Art » (1920) qui examinait l’état de l’art moderne africain). La musique et la danse, la réalisation de nombreux types d'objets, sculptés, éventuellement enduits, peints ou produits par assemblage de nombreux éléments, ainsi que les arts du corps (coiffures, parures corporelles, scarifications, tatouages) peuvent présenter un caractère artistique dans l'Afrique traditi… Sans une telle compréhension de l’impossibilité de l’absolu, la liberté d’interroger est effacée. La Fondation Louis-Vuitton présente deux expositions réunissant les œuvres exemplaires d’artistes du continent. Avec des artistes provenant de trente pays africains, un total d’à peu près cent quatre-vingt artistes, et une perspective plus large sur l’art africain moderne et contemporain, l’édition de 2006 remporta le plus grand succès jusqu’à présent. Le tout manque. Néanmoins, les apparatus de la critique restent, pour l’essentiel, dans les mains d’un groupe de classe particulier, et les dangers de cette situation se sont manifestés récemment dans l’emploi de ces appareils pour réprimander ou rendre silencieuses les interrogations noires des pratiques artistiques blanches qui impliquent l’utilisation du corps noir. Pourtant, je crois qu’il est pertinent de faire mention de ce que je considère comme un autre point de repère important dans l’élaboration de la critique d’art moderne en Afrique, à savoir l’institution d’un débat sur l’essence et le but de la critique, et l’avènement d’une critique sociale de l’art à travers la promotion d’une « esthétique de la pertinence » au Nigeria à la fin des années 1970. L’institution de la démocratie libérale, si elle est réellement suivie par la mise en place et la consolidation d’un véritable environnement républicain, combinée à la résistance des acteurs du pays et à leurs aspirations à une place centrale dans le monde au cours du siècle prochain, tout cela offre d’énormes possibilités pour la promotion d’une critique d’art sérieuse. Ceci est une confirmation : une grande partie de l’art africain a été arrachée aux peuples d’Afrique par des colons pour se retrouver tantôt dans des musées tantôt chez des riches collectionneurs ; privant ainsi les africains de la possibilité de connaître et de tirer profit d’une grande et bonne partie de leur culture. Son art ne peut pas – a priori – être considéré comme faisant partie de l’art de la diaspora africaine, malgré ses origines haïtiennes, ou de « l’art africain » en général. La deuxième partie consacrée à L'art africain dans la littérature orale a permis de montrer la présence de celui-ci dans le second. Discours et débats qui ont donné lieu à l’utilisation de la force dans presque tous les domaines de la vie quotidienne, de la recherche intellectuelle et culturelle à la conduite des affaires intérieures. 16En reprenant la notion de monde « inversé » qui inspirait la carte de Gastaldi, le colloque se propose de déplacer – à titre temporaire – le centre de discours. Vous n’êtes actuellement pas connecté(e) en institution. 17Comme au Nigeria, l’indépendance a déclenché une nouvelle vague d’optimisme culturel au Zimbabwe, qui a été rapidement suivi par un activisme culturel sérieux, manifeste dans la poursuite vigoureuse du progrès dans l’éducation, la littérature, les arts et la critique. 5La critique, après tout, est une quête intellectuelle qui ne dépend pas des mêmes inclinations compulsives que nous associons à l’imagination créatrice ; le désir de créer, l’obsession morale de déclamer sur l’état de la société, l’héroïque propension de l’imagination créatrice à défier les obstacles et inhibitions, la volonté de se rebeller. Cependant, la réputation de Beier ne peut pas être évaluée correctement sans une reconnaissance de ses contributions à la critique de l’art moderne en Afrique de l’Ouest. Tout objet africain relève de la religion animiste et des croyances de l’artiste ), Olu Oguibe nous a proposé d’annoter ce texte en juin 2013. 15Il est utile à ce stade, peut-être, de faire quelques commentaires sur l’état de la critique d’art en Afrique. Nous espérons que notre cours aura permis de cerner quelques aspects de l'art africain enfouis dans la littérature orale et écrite africaine. Pour le reste du continent, cependant, il y a eu très peu de progrès. L'institution muséale, concept européen ne correspond pas aux réalités africaines. Nous avons pu le montrer à travers la littérature orale et écrite africaine. Assurément, l'évocation brève de quelques masques des ethnies burkinabè a permis d'exhumer les traces de l'art africain. L'art africain et la poterie, Chapitre XIII. La reconnaissance de points de vue multiples. 9On est obligé, cependant, de revenir sur cette affirmation à la lumière des observations qui précèdent et des conclusions sur la nécessité d’une libre atmosphère républicaine comme condition d’une tradition critique florissante. Cette division est plus politique que scientifique. L’art africain est encore sous représentée sur le marché mondial de l’art. À notre époque, le dénigrement de Beier est devenu le sport favori d’une nouvelle vague de critiques, qui sont autant pesants sur la passion que minces sur la rigueur, critiques dont certains, si je puis dire, ne sont pas les auteurs de leurs propres textes. Une nouvelle génération a grandi sans connaître d’autres valeurs que celles de l’incompétence, du dogmatisme et la conviction que rien ni personne n’a de prix. La négligence, l'ignorance, la corruption et la pauvreté sont les principaux responsables de la détérioration et du pillage de plusieurs centaines d'objets des collections des musées d'Afrique de l'Ouest. Alors que l’art peut se développer et s’épanouir dans des circonstances éprouvantes, quoique dans une direction presque déterminable, la critique d’art souffre en même temps que les configurations intellectuelles et morales générales d’une société en détresse. Que cinq ans se soient à nouveau écoulés pour parler, en dehors du continent, de la critique d’art et de l’Afrique est, je crois, un reflet de la triste situation de ce continent et de ses dirigeants. Tous droits réservés pour tous pays. A un autre niveau, nous avons vu que l'art africain se retrouvait dans une expression de la tradition orale notamment les masques. Une introduction, Edition 1990 et des millions de livres en stock sur Amazon.fr. La responsabilité critique, la vigilance culturelle, l’acquisition d’un langage compétent doivent être fondées sur la volonté de contribuer à l’édification de structures et d’opportunités pour la critique. Nous devons, bien sûr, reconnaître que la distinction qu’Oloidi avait également opérée, il y a quelques décennies, entre la critique d’art sérieuse et la vocation plutôt tranquille du journalisme d’art, doit nous permettre de nous prémunir de l’utilisation dangereuse de la dernière pour évaluer l’état de la première. En les sécurisant, il ne fait aucun doute que la critique de l’art africain moderne trouvera sa place, lentement mais sûrement, d’autant plus que nous nous aventurons dans un siècle nouveau. On ne lui assigne pas de qualités esthétiques. C’est ce qui menace aujourd’hui de détruire complètement les germes de la critique et les efforts qui avaient été semés dans ce pays. Il s'agit de leur faire découvrir la variété des ethnies de leurs pays (plus de 70 dans certains cas), d'en faire apprécier la richesse, les traditions, les modes d'existence. « Dans les années qui ont suivi cet exposé présenté en 1996, beaucoup de choses ont changé en Afrique du Sud comme l’avait justement annoncé ce texte. L'art africain et la Sculpture, Chapitre XIV.L'art africain et les batiks, Chapitre XV. 10Il est à noter que, durant le xxe siècle, la vocation de la critique de l’art moderne, en Afrique, pouvait être incarnée par Aina Onabolu, l’homme qui a également été cité simultanément, bien que de manière pas tout à fait exacte, comme étant le premier artiste moderne du continent. 7Inévitablement, l’institution de la critique développe et étend, simultanément, les fondements de l’esprit républicain. Ainsi, le roman, la poésie, le théâtre cristallisent les fondements de l'art africain. Malheureusement, alors que la médiocrité peut sembler un qualificatif assez dur pour l’écriture sur l’art dans l’Afrique d’aujourd’hui, une enquête révélerait pays par pays, un état de la pratique pas du tout éloignée de cette catégorie. L’art africain comprend la sculpture, la peinture, la poterie, la musique, les costumes… La religion et les croyances africaines. Le républicanisme. En fin de compte, je dois m’en remettre à nos conférenciers d’aujourd’hui qui sont très bien placés par leur origine, leur expertise et leur implication, pour continuer à nous éclairer sur les détails de la pratique critique moderne dans ces régions. En effet, nous avons vu que l'art africain était présent dans la littérature orale qui est une littérature vivante comparable aux trésors oraux qui apparaissent comme un musée vivant. Enseignant l’art moderne, il introduisit l’art dans les programmes des écoles secondaires du Nigeria, alors sous colonisation anglaise. 1-1°/- Le Canard Enchaîné : l’altérité qui inspire… 1-2°/- Les devises des journaux : une fenêtre sur le monde… CHAPITRE 2 : DE L’IDENTITE DU LECTORAT. Aujourd’hui, on divise le continent africain en « Afrique blanche » et « Afrique noire ». 3Il y a presque cinq ans, j’ai eu l’honneur de parler de la critique d’art et de l’Afrique non loin de cet endroit. Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire, Quelques mots sur l’état de la critique d’art en Afrique. En revenant aux États-Unis, il a rapporté avec lui, en plus de beaucoup de tristesse, une poignée d’articles sur son travail dans la presse éthiopienne, tous apologétiques. Le lien entre l'art africain, la littérature orale et écrite africaine va résider au niveau des symboles. La perception que l'Occident a pu avoir des arts africains a été fortement perturbée par ce que, dans les années 1920, on a appelé l'« art nègre ». La réflexion sur la restitution aux Etats africains des œuvres d'art pillées par l'Occident durant la colonisation est saluée en Afrique. D'où la nécessité de s'interroger sur la destination et le rôle que doit jouer le musée, le réceptacle de l'art africain. Sans elles, et sans une volonté générale d’excellence, une tradition critique saine est presque impossible. La pensée esthétique africaine telle que l'a décrite Senghor à travers l'art nègre est bien de l'art africain. Pourtant, il est certain qu’il a jeté les bases d’une culture significative et rigoureuse de la critique, et toutes les défaillances vivaces ou émergentes dans la poursuite et la perpétuation de cet exemple doivent trouver leur explication dans cette arène de luttes plus vaste d’une société contre l’effacement de sa propre excellence. J’ai espoir que nos collègues sud-africains profitent de cette opportunité pour nous éclairer encore plus sur cette situation, et que nous soyons en mesure de contribuer à travers nos discussions d’aujourd’hui à l’articulation d’une vision qui puisse permettre de transformer ces potentiels jusqu’à leur achèvement.

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