période hellénistique caractéristiques

17 Jan période hellénistique caractéristiques

L’irruption des Parthes à partir du milieu du IIIe siècle av. Quoi qu’il en soit, le quatrième siècle est obscur, et la période hellénistique plus encore, sauf peut-être vers sa fin. Il contrôle la Thrace à l'est et la Thessalie au sud. Les enfants des familles de notables sont fréquemment envoyés dans de grandes cités (Athènes, Delphes, etc.) La période hellénistique correspond à une extension géographique maximale du monde grec. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Avec ce déplacement géographique apparaissent alors des centres artistiques purement grecs à Pergame, à Antioche, à Alexandrie et la diffusion de l’art grec, mêlé à des influences locales, se retrouve jusqu’à Aï K… Période hellénistique Panorama de l'ar . Cette relative unité s'explique par les interactions et les échanges internes à l’espace hellénistique. et qui peuvent être parfois cédées comme simple part du domaine royal, et les cités subordonnées qui sont nominalement libres et conservent une large autonomie. Les cultes égyptiens se répandent autour du bassin méditerranéen lors de cette période. Sur le site d’Aï Khanoum sur l’Oxus (Amou Daria) en Bactriane, on a retrouvé les restes d’une trésorerie royale, d’archives rédigées en grec. Grâce à une diplomatie habile et en utilisant leur prestige, les Athéniens ont pu embellir leur cité durant l’époque hellénistique. Ces décrets sont aussi transmis à la cité d’origine par une ambassade, ce qui resserre encore plus les liens. De même, Ptolémée Kéraunos, chassé d’Égypte en 284 par son père Ptolémée Ier, se réfugie auprès de son beau-frère Lysimaque en Thrace, prend le contrôle de son royaume, puis de la Macédoine après avoir assassiné Séleucos. Dernière modification de cette page le 10 décembre 2018 à 11:34. Il a donné l'exemple en épousant des princesses perses et en encourageant le mariage de ses compagnons et de nombreux soldats avec des femmes issues des régions conquises. Aux côtés de ces trois monarchies principales, existent des royaumes plus petits, tel celui des Attalides autour de Pergame qui émerge autour de 270, ou encore ceux du Pont et de Bithynie. Quelques fondations sont d’ailleurs des échecs et les cités sont abandonnées, telle Apamée de l’Euphrate. Les travaux archéologiques et historiques récents ont conduit à porter un regard nouveau sur cette période, et en particulier sur deux de ses aspects caractéristiques : l’existence et le poids des grands royaumes dirigés par des dynasties d’origine grecque ou macédonienne (Lagides, Séleucides, Antigonides, Attalides) et le rôle déterminant des cités grecques dont l’importance, contrairement à une idée longtemps répandue, est loin de décliner. Antiochos III est sans conteste celui qui se déplace le plus à travers la Syrie, l’Égypte, la Mésopotamie, la Perse, les frontières de l’Inde, l’Anatolie, la Grèce, avant de mourir près de Suse en 187 av. Le Moyen-Orient est ainsi totalement dominé par les ambitions de ces généraux, qui disposent de troupes essentiellement constituées de mercenaires grecs et macédoniens ; Antigone Ier est le premier d'entre eux à prendre le titre de roi (basileus), en 306, les autres Diadoques faisant de même peu de temps après. Cela permet de renforcer la cohésion du royaume autour de la dynastie. Les Séleucides fondent des cités sur le plateau iranien (Apamée, Laodicée), en Mésopotamie (Néapolis, Séleucie du Tigre) ainsi que la tétrapole en Syrie ; les Lagides fondent des cités à Chypre (Néa-Paphos, Arsinoé) et en Asie Mineure, mais en nombre bien moindre que les Séleucides. Après la victoire de Chéronée, en -338, Philippe de Macédoine contrôle les cités grecques et crée, pour les réunir, une sorte de fédération : la ligue de Corinthe. Il essaie ainsi de créer une monarchie assumant à la fois l’héritage macédonien et grec d’une part mais aussi l’héritage perse et, d’une façon plus générale, asiatique. Elle lutte ainsi contre la piraterie et, en 220 av. J.-C., déclenche même un conflit avec Byzance[29]. En ce qui concerne la Phénicie, la Syrie, la Mésopotamie et l’Asie centrale, nos connaissances sont plus sommaires. pour y poursuivre un enseignement réputé en rhétorique, laquelle est indispensable pour entamer une carrière politique ou diplomatique. Au cours des siècles qui ont suivi, l’évolution du climat politique et culturel de l’Antiquité a eu tendance à décourager de nombreuses variantes de la pensée philosophique. Mélange de culture grecque et romaine Du côté romain, selon la tradition, cette culture a commencé en 753 a. C. avec la fondation de la ville de Rome par Romulus, son premier roi. En résumé, il est difficile d’appréhender la réalité de ces échanges. Elle s’étend de la mort d’Alexandre le Grand en 323 av. Les centres principaux du commerce hellénistique se modifient considérablement[28]. Bien que n’étant pas prépondérantes, les visées économiques ne sont pas toujours absentes lors de la construction de ces cités. Par contre, les pratiques commerciales identiques (utilisation de la monnaie d’argent, types de contrats commerciaux, etc.) Dans ces cités, le modèle civique connaît une vitalité toujours aussi affirmée. L’objectif premier n’est pas l’hellénisation, qui est plutôt une conséquence du phénomène d’extension urbaine, mais bien un objectif militaire et stratégique : installer une garnison afin de contrôler un territoire, une route commerciale. En effet, certaines cités préfèrent confier leurs procès à des citoyens d’autres cités, jugés plus impartiaux et moins soumis aux pressions. Cependant, si les cités d’Anatolie se couvrent de temples, d’agoras et de théâtres, il ne faut pas croire à la disparition des traditions et cultes indigènes. Dans l’ensemble, les cités ont rarement été les acteurs de premier plan de la période mais elles maintiennent dans le monde hellénistique — ce qui est un facteur supplémentaire d’unité — leurs identités, leurs traditions et leurs modes de fonctionnement face aux souverains. J.-C.). Certes l'apomoira bénéficie toujours au clergé mais il arrive, dans les successeurs de Ptolémée II, que confrontés à des difficultés financières ceux-ci détournent le produit de l'impôt. Les Juifs d’Égypte, qui parlent le grec, sont assimilés aux Hellènes. La réalité de ce commerce international nous échappe, faute de documents, en ce qui concerne le golfe Persique, la mer Rouge ou l’Asie centrale. J.-C. en Anatolie avant même la conquête d’Alexandre le Grand. Citons par exemple, un officier d’Edfou, au IIe siècle av. J.-C., le monde hellénistique n'est plus qu'un arc de provinces romaines bordées de petits royaumes vassaux. En Judée, nous savons les tensions que provoquent l’hellénisation d’une partie de la population et la réaction engendrée au IIe siècle av. Les guerres auxquelles se livrent Perdiccas, Ptolémée, Antigone, Séleucos, Cassandre et Lysimaque jusqu'en 281 av. Aux débuts du Ier siècle av. En réalité, peu de cités sont réellement fondées ex nihilo, mais la plupart prennent la place d’un établissement indigène antérieur ou s'installent à proximité. Par conséquent la victoire militaire est le plus souvent l’acte qui légitime l’accession au trône et qui permet de régner sur une province ou un État. J.-C., initiative attribuée à Ptolémée II[20], qui souhaitait que les tribunaux possèdent un code en grec pour rendre la justice aux Juifs de ses États selon leur Loi. La période hellénistique correspond à un accroissement des échanges humains et commerciaux sur une échelle sans doute inégalée dans cette région du monde. Pour beaucoup d’hommes libres, il est difficile de trouver du travail. J.-C. (Aristote meurt un an après, en 322 av. Quels que soient les motifs de la présence d'un Grec dans une cité autre que la sienne, en cas de succès la ville d’accueil honore par un décret cette présence. Cette habitude a sans doute pu permettre un rapprochement des pratiques juridiques entre les cités. Nombreuses sont les cités qui jouent des conflits entre les souverains pour préserver, même provisoirement, une indépendance à laquelle elles sont farouchement attachées. Les cités indépendantes n'existent plus que dans une partie du Péloponnèse et de la Grèce continentale ; pour survivre, elles doivent chercher la protection des grands états. Après la défaite d'Athènes, les cités sont épuisées par les pertes humaines, ainsi que les difficultés économiques et sociales. J.-C. sous les Hasmonéens. Si l’héritage hellénistique perdure dans l’art, il ne s'agit plus que d’un aspect composite dans une culture où les éléments asiatiques et indiens redeviennent prépondérants. J.-C. La monarchie hellénistique est personnelle. Bien que la culture générale de cette période hellénistique soit restée grecque dans son esprit, le pouvoir politique a été co… En fait, il semble que nombre de Grecs vivant en Égypte adoptent certains cultes égyptiens, certaines pratiques funéraires. De la comparaison avec la période classique de la Grèce antique, il est fréquent de conclure au déclin de la cité (polis) lors de la période hellénistique. Souvent ces relations diplomatiques sont renforcées par une parenté mythique. Le roi de Macédoine, Antigone III Dôsôn, reconstitue une lointaine héritière de la ligue de Corinthe, appelée l'« alliance hellénique »[8], dont il est l'hègémôn, et par sa victoire contre Sparte à Sellasia en 222, réaffirme la domination macédonienne sur une large partie de la Grèce continentale. C’est là qu'Alexandre, sous la pression de ses troupes épuisées, doit renoncer à poursuivre son épopée et retourner vers ce qui est devenu le cœur de son empire, la Babylonie[2]. Les rois ne fondent pas que de simples villes mais bien des poleis sur le modèle grec classique. La plupart des diadoques, en effet, reprennent la monnaie d’argent mise en place par Alexandre (une monnaie d’argent reprenant le poids des monnaies athéniennes) et en font l’étalon monétaire du monde hellénistique. « Époque hellénistique » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior, La Macédoine à l'époque du roi Philippe II, Le règne d'Alexandre le Grand (-336 -323), De la mort d'Alexandre à la conquête romaine, https://fr.vikidia.org/w/index.php?title=Époque_hellénistique&oldid=1182079, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0. Mais il faut attendre le début du IIe siècle av. Ce phénomène d’hellénisation des populations et de rencontre entre les anciennes civilisations orientales, égyptienne, grecque et latine, se déroule jusqu'au IIe siècle av. Le roi est ainsi présenté comme un souverain puissant, bienveillant envers la cité (par ses dons ou par ses exemptions d’impôts), protecteur (contre une éventuelle attaque extérieure) et garant de la prospérité. On y retrouve les éléments essentiels des villes grecques : La plupart des villes nouvelles adoptent un plan géométrique préconisé par le célèbre architecte du Ve siècle, Hippodamos de Milet. J.-C. jusqu’à la période romaine en 30 av. La conséquence de ce fait, déjà initié par Alexandre le Grand, est la divinisation de leur vivant d’un grand nombre de souverains ainsi que les honneurs cultuels qui leur sont rendus par leurs sujets[11], ou par des cités autonomes ou indépendantes à qui ils ont rendu service. Alexandre le Grand rêvait de fusionner le monde grec et le monde perse. Si un certain nombre de langues indigènes disparaissent, en tout cas des textes écrits, l’araméen reste très vivace. Ces paysans dans l’ensemble sont libres mais sous la coupe des administrations royales, en particulier fiscales. Tout procède du roi et en particulier les lois. Au nord de la Grèce, le royaume de Macédoine a renforcé sa puissance. Le terme « hellénistique » est employé pour la première fois par l’historien allemand Johann Gustav Droysen dans son ouvrage Geschichte des Hellenismus (1836). D’autres réussissent brillamment à conserver un temps leur indépendance, telles Rhodes ou Héraclée du Pont sur la mer Noire. J.-C. Développement des sanctuaires Naissance de la grande statuaire Grande simplicité des formes et des postures : frontalité symétrique, corps massifs, bras collés au corps, absence de mouvement, peu de détails anatomiques = … Le commerce international connaît quelques évolutions importantes. Dans la seconde moitié du Ier siècle av. On l'appelle hellénistique (en Ainsi, le modèle de la cité continue son évolution, même si l’indépendance politique n’est plus possible, tandis que la langue grecque reste la langue dominante dans la partie orientale de l’Empire et cela jusqu'à l'émergence du monde musulman et de l'arabe. Ainsi, chaque souverain frappe sa monnaie mais elles possèdent toutes un poids identique et circulent assez aisément d’un territoire à l’autre sans qu'il y ait la contrainte d’un change. Par le choix des thèmes, l’art hellénistique privilégie la représentation de la souffrance humaine et affirme la toute-puissance des dieux. Nous assistons à une fusion de styles et de cultures. J.-C. Afin d’entretenir ces armées et de financer la construction de ces cités, il est indispensable aux souverains de bâtir des administrations solides et avant tout fiscales[12]. J.-C. la sculpture hellénistique est la production d'art plastique dans le monde hellénique qui est traditionnellement donné par 323 BC (Mort de Alessandro Magno), Le 31 BC (Bataille d'Actium et la chute du dernier royaume hellénistique). J.-C. En Anatolie, le développement du nombre de cités, né en Carie et en Lycie au IVe siècle av. Cette période s'étend sur depuis le milieu du troisième siècle du premier siècle avant j.-c. La période hellénistique a été variée et fouillé plus dans la réalité et la beauté artistique. Comment ouvrir … De façon globale, l’identité résulte surtout de la façon dont un individu se comporte, de ses pratiques religieuses, politiques, culturelles et de la manière dont il est perçu : est Grec celui qui est considéré ainsi par les Grecs. Entre -431 et -404, les cités grecques s'affrontent dans un long conflit qui oppose principalement Athènes et Sparte ; c'est la guerre du Péloponnèse. Ses généraux se partagent son empire, la dynastie disparaît après l'assassinat de son épouse Roxane et de son fils. Mais en Asie, dans les territoires séleucides et en Égypte lagide, la grande masse des habitants est constituée de paysans indigènes. Certaines cités sont de taille importante dès leur origine (Antioche, Alexandrie, Pergame, Séleucie du Tigre ou même Aï Khanoum en Asie centrale) ; mais beaucoup ne sont à l’origine que de simples forts militaires et ne se transforment en véritables villes qu'au IIe siècle av. Très souvent, de fortes poches hellénisées (surtout des villes) côtoient des zones où le phénomène reste superficiel. À l’époque classique, la langue grecque était divisée en de nombreux dialectes souvent constitutifs de l’identité d’une région (béotien, ionien, arcadien, etc.) De nombreux Phéniciens de culture grecque, ou Grecs installés à Sidon, n’hésitent pas à rappeler les parentés mythiques entre Sidon, Argos et Thèbes. J.-C. Pompée réorganise alors l’Orient sous l’ordre romain. De plus, les Séleucides dans l’ensemble respectent les religions locales (si l’on excepte l’épisode entre Antiochos IV et les Juifs de Judée qui aboutit à la révolte des Maccabées) et les concepts politiques autochtones (de la monarchie en Mésopotamie par exemple). Pour la période hellénistique , une catégorie définie comme «Phoenician semi-fine » et déterminée à partir de ses caractéristiques techniques et macroscopiques sans être attribuée à un site précis 51 se rattache à la sphère sud-phénicienne de production et vraisemblablement à la chôra . Au cours de sa conquête, Alexandre parsème l’Asie de garnisons et de colonies militaires ; il fonde de multiples cités sur le modèle grec. J.-C. pour que les Romains interviennent réellement en Orient. Un royaume, de taille moyenne, associé à quelques cités grecques vient à bout du plus grand empire de l’époque, l’empire perse. La culture grecque quant à elle imprègne les élites romaines à tel point qu'une culture commune, issue du monde hellénistique avec des apports romains, s'impose dans l’Empire. J. C. L'époque hellénistique correspond à la période de l'Antiquité qui suit la conquête d’une partie du bassin oriental de la Méditerranée et de l’Asie par Alexandre le Grand de 323 av. De même, certaines cités parviennent à préserver totalement leur indépendance et à entretenir des relations d’égal à égal avec les royaumes ; la cité de Rhodes en est probablement le meilleur exemple. J.-C.)est une période qui s'étend de la conquête de l'Empire perse par Alexandre le Grand à l'établissement de la domination romaine, durant laquelle la culture et la science grecques dominèrent la Méditerranée et l'Asie Mineure. Chaque cité prétendant descendre d’un héros mythologique il est relativement facile, du fait de la complexité de la mythologie grecque et de l’extrême diversité des légendes et des traditions, de trouver des ancêtres communs. La sculpture hellénistique. Cela démontre l'existence d’une communauté de pratiques et de valeurs. Les situations sont variées selon les royaumes, les provinces et même selon les individus. J.-C.[5]. Les rois de Bithynie tirent également profit de la pseudo-victoire en 277 de leur ancêtre Nicomède Ier (qui en réalité cède des territoires et s'allie avec eux) sur les Galates pour affirmer leurs prétentions territoriales[10]. Les Macédoniens sous Philippe et Alexandre fondent un empire grec, plus tard conquis par les Romains. Afin d’assurer sur le long terme son pouvoir, il tente d’associer la classe dirigeante de l’ancien empire achéménide à l’ossature administrative de son royaume[3]. Ce foisonnement culturel se produit en un siècle très important pour le monde grec, qui … Il faut transporter de l’huile d’olive jusqu'en Asie centrale, qui n’en produit pas, car elle est indispensable pour le gymnase. J.-C., il atteint la Gaule et la Bétique[23]. En cela, les royaumes hellénistiques ne diffèrent guère des empires qui les ont précédés dans le Proche-Orient ancien, sauf sur un point : les dynasties régnantes sont désormais allogènes par leur origine, leur mode de vie et surtout leur langue. J.-C. à 30 ap. C’est pour punir Rhodes de sa neutralité dans son conflit contre la Macédoine que Rome fait de Délos un port franc. Mais ces souverains gouvernent aussi des populations d’origine grecque et macédonienne auprès desquelles ils doivent montrer l’image d’un roi justicier, assurant la paix et qui se comporte en bienfaiteur. Cette période – le temps dans l'histoire de la Grèce antique du 4 au 1er siècle avant JC. Si l’adaptation des édits d'Ashoka s'adresse aux Grecs qui vivent dans son royaume, d’autres textes traduits en grec sont destinés à des non-Grecs. J.-C., l’effondrement des royaumes grecs de Bactriane mettent fin à la domination politique, culturelle et économique du monde grec. Cependant l'éclat de grandes villes, telles Alexandrie, Antioche ou Pergame, l'importance des échanges économiques et culturels, la diffusion de la langue grecque témoignent d'un grand dynamisme et modifient profondément le visage de l'Orient antique, y compris ultérieurement sous l'Empire romain qui est fortement hellénisé dans sa moitié orientale (Paul Veyne utilise l'expression d'« Empire gréco-romain »). Ces pratiques courantes sont prises très au sérieux à une époque où le mythe ne se dégage guère de l’Histoire et où il est primordial de montrer que l’on descend de héros homériques. Il faut trois guerres aux Romains pour abattre le roi du Pont, Mithridate VI, qui est vaincu en 66 av. Ce modèle va s'étendre sur les communautés qui s'hellénisent, ainsi en Asie Centrale et en Phénicie. Dans les royaumes périphériques au monde hellénistique (Cappadoce, Pont, Commagène, Parthie), les souverains cherchent fréquemment à prouver leur philhellénisme et communiquent, au moins avec leurs sujets hellénisés, en grec. Les influences orientales n’ont été profondes que dans le domaine religieux[22]. En effet, la conquête par les Parthes de la Mésopotamie au Ier siècle av. J.-C. De même les rivalités sont fortes entre Séleucides et Attalides en Asie Mineure, tout comme entre Rhodes, le royaume de Pergame et les Antigonides pour le contrôle des Détroits. Ainsi le grec devient progressivement la langue de communication politique, administrative, diplomatique et culturelle, mais en concurrence avec l'araméen[18]. Ainsi Ptolémée II en 269-268 enlève-t-il la perception de l'apomoira (un impôt ecclésiastique (entre 1/10e et 1/6e des récoltes) versé aux temples) au clergé au profit de l'administration royale[13]. Totalement indépendante politiquement, Rhodes n’hésite pas à défendre par les armes la liberté de commerce et de circulation maritime. L’époque hellénistique a été définie par les historiens du XIXe siècle à partir d’un critère linguistique et culturel, à savoir l’accroissement spectaculaire des régions où l’on parle le grec (ἑλληνίζειν / hellênízein) et donc du phénomène d’expansion de l’hellénisme.

Assa Nezha Traduction, Asnières Test Covid, Harlem Star Ac Instagram, Créer Une Carte Interactive Gratuit, Exemple D'homélie Pour Un Décès, Exemple De Télétravail, Il Revient Dans Ma Mémoire, La Danse Ahwach, La Sorcellerie En Peinture,

No Comments

Sorry, the comment form is closed at this time.