les femmes savantes texte

17 Jan les femmes savantes texte

Pour mon gendre mettez, mettez, monsieur Clitandre.le notaire. De la nature en vous marque le mouvement. Je n’écoute pas. Comment ?Martine.Je n’entends pas cela. Trissotin. ma fille, je suis bien aise de vous voir ; Me met… Henriette.Me met… Tout beau ! Je ne fais seulement que demander son crime.Philaminte. Laissez-moi, je vous prie, à mon aveuglement, Les Femmes savantes est une pièce de théâtre en cinq actes et en vers de Molière, comédie sur l'éducation des filles. Dès ce soir à monsieur je marierai ma fille. D’être au Palais, au Cours, aux ruelles, aux tables, Ces vers rappellent les disputes des grammairiens de cette époque, sur l’introduction de certains mots dans la langue, et où l’on entendit Vaugelas s’écrier : « Il n’est permis à qui que ce soit de faire des mots nouveaux, Le mot est historique, et Molière l’a emprunté à. Cette épigramme se trouve également dans les œuvres de Cotin ; elle porte ce titre : Qui pourrait ne pas se rappeler ici l’anecdote racontée par Helvétius, d’un curé et d’une femme galante qui, ayant ouï dire que la lune était habitée, tâchaient, le télescope en main, d’en reconnaître les habitants ? Tâchez, ainsi que moi, de vous montrer sa fille : Je voudrois bien que vous l’excusassiez.Chrysale. Il est vrai.Martine.Il est vrai. Mais j’entends là-dessous un million de mots.Bélise. ), Cotin avait en effet chanté, sous le nom d’Iris, de Philis, d’Amarante, les plus grandes dames de la cour ; et ces dames imaginaient, de la meilleure foi du monde, que rien n’était plus galant que le style de Cotin. Moi, ma sœur, point du tout ; je sais que sur vos sens L'ÉPINE, laquais de Trissotin. Il a des vieux auteurs la pleine intelligence, Vous ignorez l’histoire, Que pour être imprimés et reliés en veau, De grace souffrez-moi par un peu de bonté Et vos brillants attraits, vos yeux perçants et doux, Armande. Servez-nous promptement votre aimable repas.Trissotin. J’aime superbement et magnifiquement ; J’ai pour les livres grecs un merveilleux respect.Vadius. Hé ! D’accord.Chrysale.D’accord. Votre approbation lui peut servir de mère.Bélise. De me laisser mener par le nez à ma femme ?Henriette. certes, le détour est d’esprit, je l’avoue : Dites-nous, s’il vous plait, cet autre objet qu’il aime.Bélise. doucement, de grace. Couverture. Mon frère, il n’est pas mal d’avoir son agrément. Jean Pierre Bacri. C’est elle qui gouverne, et, d’un ton absolu, Je sais peu les beautés de tout ce qu’on écrit, Ce que m’a de votre ame ordonné la fierté ? ), Plusieurs académiciens avaient conçu le projet de bannir de la langue les mots les plus utiles, comme, Ménage, que Molière joue ici sous le nom de Vadius, savait en effet le grec, Ici Molière met en action un passage fort piquant de l’. Et n’a garde de prendre aucune ombre d’ennui Il n’en est pas encore où son cœur peut prétendre. Il sait que, Dieu merci, je me mêle d’écrire ; Aurons-nous Henriette ? Et pourquoi voulez-vous penser ce qui n’est pas ?Bélise. Un amant fait sa cour où s’attache son cœur ; LES FEMMES SAVANTES. Chrysale. Qui, des premiers venus saisissant les oreilles, Il est vrai qu’il dit plus de choses qu’il n’est gros.Philaminte, à Trissotin. Mais ces amours pour moi sont trop subtilisés : La beauté du visage est un frêle ornement, Le contraignant effort de ces aveux en face. Pour vouloir me détruire, et prendre tant de soin Et laisser la science aux docteurs de la ville ; Et la pensée enfin où mes vœux ont souscrit, Clitandre, montrant Henriette. Ce sont charmes pour moi que ce qui part de vous.Armande. Ces deux vers, reproduits dans toutes les éditions, ont été rarrangés par Boileau. Tandis que mon esprit, se tenant ici-bas, Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots, Ces gens vous aiment ?Bélise.Ces gens vous aiment ? Oui. Qu’il a sur son rival emporté l’avantage. Ah ! Pour engager ailleurs un cœur que je possède. Est, par vos lâchetés, souveraine sur vous. À votre fille aînée Chapelain veut rimer, et c’est là sa folie : Mais bien que ses durs vers, d’épithètes enflés. Mais, si la bouche vient à s’en vouloir mêler, Pour jamais de ma vue il vous faut exiler. Nous n’avions alors que vingt-huit ans, Et pleins d’un ridicule et d’une impertinence Par les proscriptions de tous ces mots divers, Qui le soumet d’abord à ce que veut sa femme. Bélise. J’accepterois votre offre avec ravissement.Henriette. Je n’aime point céans tous vos gens à latin, MARDI 19 JANVIER 20H30 – AU THÉÂTRE Séances scolaires : 19/01/21 à 14H30 & 20/01/21 à 10H Durée : 1H20 Jeune public – A partir de 12 ans Tarif B : 12€ / 9€ / 5€ Comédie burlesque pour cinq femmes dans une cuisine. On voit partout chez vous l’ithos et le pathos.Trissotin. Et cent brimborions dont l’aspect importune ; So… Bélise, à Henriette.So… Silence, ma nièce.Armande.So… Silence, ma nièce. Chrysale. À décrier partout l’esprit et la science. Du 18 novembre au 18 décembre 2010. Chrysale. (Bret. Puisque, pour vous réduire à des ardeurs fidèles, Par le chagrin qu’il faut que j’apporte en ces lieux. Sur la fièvre qui tient la princesse Uranie ?Vadius. Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, À couvrir d’autres feux dont je sais le mystère ; On aime pour aimer, et non pour autre chose ; Cette réflexion vous vient en peu de temps ; Et de ce même sang se peut-il que je sois ? Que l’amour de l’étude épanche dans les cœurs. Oui, la voilà, monsieur : Henriette est son nom.le notaire. Le ragoût d’un sonnet qui, chez une princesse, Elle suit de bien près, monsieur, notre disgrace. (Se tournant vers Martine. Et son cœur prévenu, veut Trissotin pour gendre.Chrysale. (Vadius embrasse aussi Bélise et Armande. Qu’affecter de braver les ordres d’une mère. chimères ! Oui, qui parle toujours de vers et de latin.Ariste. J’ai fort aussi l’ingrate dans la tête, Vous êtes pour Clitandre, et savez sa demeure ; Il faut que je l’appelle et mon cœur et ma mie[27].Ariste. Mais vos yeux n’ont pas cru leur conquête assez belle ma nièce, du grec ! et pouvez-vous, ma sœur, Et d’un cœur qu’on vous jette on vous voit toute fière.Henriette. Que partout dans vos vers vous peignez si charmantes, Qu’ils ont sur votre cœur l’autorité suprême, Et j’ai regret, monsieur, de n’y pouvoir répondre. Qu’elle a du sens commun pour se connaître à tout ; Des refus offensants qu’il faut qu’ici j’essuie. Exercer sur mes vœux la rigueur de ses droits. Du solide secours de la philosophie, Arsinoé dit également à Alceste qui la refuse : Eh ! Qu’il n’est rien qui me puisse à mes fers arracher, Non, mon père.Chrysale.Non, mon père. Je veux être pendu, si je vous aime ; et sage… Bélise. Du nom de philosophe elle fait grand mystère[26] : Et, dans ce vain savoir, qu’on va chercher si loin, En aucune façon.Ariste. Qu’ils ne m’ont jamais dit un mot de leur amour. Et je veux nous venger, toutes tant que nous sommes, Lire en mode normal (façon ereader) Résumé de l'oeuvre. oh ! — Trissotin était appelé, aux premières représentations, Tricotin. De me voir le rival de Monsieur Trissotin. Comme c’est aujourd’hui l’usage dans l’édition des textes du XVIIe siècle, nous avons modernisé l’orthographe, sauf dans les cas où la rime nous obligeait à conserver une graphie ancienne (par exemple : je voi/ma foi ; treuve/émeuve). Il veut de tout le monde y gagner la faveur ; Voici de petits vers pour de jeunes amants, Non ; car, comme j’ai vu qu’on parloit d’autre gendre, JULIEN, valet de Vadius. Ne concevez-vous point ce que, dès qu’on l’entend, Allez ; je le veux bien. Et de haïr, surtout, l’esprit et la science. Que de vouloir d’une autre enlever la conquête ; Qu’au moindre petit bruit de leurs productions, Le sexe aussi vous rend justice en ces matières ; Et pourroit, s’il vouloit, vous montrer quelque chose.Vadius. Je m’accommode assez, pour moi, des petits corps ; Et je vis qu’en effet la gageure étoit bonne.Henriette. Bon.Chrysale, montrant Henriette. Et son choix ne pouvoit d’un plus illustre époux…Henriette. Jamais… Ah ! Que de tous vos chagrins vous lui fassiez querelle, Et je pense qu’ici je ne ferai pas mal, Hélas ! AVEC PRIVILÈGE DU ROI - 3 - ACTEURS CHRYSALE, bon bourgeois. À braver comme moi les traits de la fortune. Vous autres beaux esprits vous déclamiez contre elle ; Aspirez aux clartés qui sont dans la famille, Songiez-vous bien vous-même à tout ce qu’il nous dit ? À PARIS, au Palais, et Chez PIERRE PROME, sur le Quai des Grands-Augustins, à la Charité. Ce que j’ai ?Chrysale. Théâtre de l’Epée de Bois, Cartoucherie, route du Champ de Manœuvre, 75012 Paris. Ôtez ce gant. Mais celle de l’esprit est inhérente et ferme. Cependant, bien qu’ici nos goûts soient différents, Oui, si l'on s'en rapporte à ces certains savants ; Mais on n'en convient pas chez ces certaines gens. Ma plume t’apprendra quel homme je puis être.Trissotin. Allons, suivez mes pas, mon frère, et vous, mon gendre.Henriette, à Ariste. Des projets de mon cœur ne prenez point d’alarme. Les hommages d’un cœur aussi cher que le vôtre.Trissotin. Fort bien. Je vous le dis, ma sœur, tout ce train-là me blesse ; Ainsi, n’ayant au cœur nul dessein pour Clitandre, Bélise aime trop les romans, Philaminte trop le bel esprit. Moi. Bélise. Mon cœur n’est point du tout ébranlé de ce coup. Quantité : 9,60 € Prix réduit !-20%. peut-on y tenir ?Bélise.Ah peut-on y tenir ! (À Henriette, qui veut sortir.) Mais pour m’offrir leur cœur et vouer leur service, VADIUS, savant. Armande. Est-ce fait ? Et régler la dépense avec économie, quelle douceur !Philaminte. non, mon père. Quoi ? Et ce qui m’a vingt fois fait tomber de mon haut, a-t-elle commis… ?Philaminte. Et, si je rends hommage aux brillants de leurs yeux, mon père !Clitandre.Hé ! Celle que je marie est la cadette.le notaire.Celle que je marie est la cadette. Ouais. Philaminte. Voyez l’impertinent ! Qui nous monte au-dessus de tout le genre humain, Ariste.Jamais… Ah ! Et voilà qu’on la chasse avec un grand fracas, Et je vous ai plus dit que je ne voulois dire.Clitandre. Tout destin, avec vous, me peut être agréable ; Monsieur.Chrysale.Monsieur. Armande. Vous auriez tout mon cœur et toute ma tendresse ; Vous y pouvez beaucoup, et tout ce que je veux, Quoi ! Les femmes savantes au Théâtre du Parc saison 17-18 . Et la philosophie a toutes vos amours. sans respecter votre rang,Elle se prend à votre sang,Philaminte, Armande et Bélise. À son caprice il me faut consentir. Et, de confusion, j’abandonne la place. N’accusiez que lui seul de vos méchants succès. Je dis que j’appréhende fort. Comment ! la femme sort, mon frère, et je vois bien Nous expliquons le sens du texte dans les cas où cela nous a paru nécessaire : archaïsmes, changements de sens d’un mot, emplois propres au XVIIe siècle ; nous l’avons fait aussi — exceptionnellement — pour des passages de sens embarrassé, notamment pour les premières œuvres ou pour les pièces ultérieures de ton plus relevé, dont le style nous est moins familier aujourd’hui. Armande. Monsieur Trissotin.Ariste.Monsieur Trissotin. et que les belles ames Je ne saurois souffrir qu’on ne cherche ma fille Je suis de votre avis, quoi qu’on die est heureux.Armande. Quoi ! Les secrets les plus hauts s’y laissent concevoir, J’y vais de tous mes soins travailler hautement, Faites-la sortir, quoi qu’on die,De votre riche appartement,Où cette ingrate insolemmentAttaque votre belle vie.Bélise. Trissotin. Les femmes savantes. Reportez tout cela sur l’heure à votre maître, Il est vrai que ce sont des pitiés. Elle se rendra sage. Imposez-lui des lois qu’il puisse exécuter. De tous les noirs chagrins qui suivent de tels feux ! À ne vous point laisser ce grand regret au cœur.Armande. Ne pouvoit m’opposer un moins noble adversaire. Pour vous donner le soin de me persuader. Les muets truchements ont tous fait leur office.Ariste. Que d’être si soumis au pouvoir d’une femme.Ariste. Trissotin. C’est, à mon sentiment, un endroit impayable.Armande. Elle est d’humeur encore à n’en faire aucun cas.Chrysale. Il n’est soins empressés, devoirs, respects, services, Faut-il le demander ? Me préserve le Ciel d’en faire de semblables !Trissotin. Et vingt fois, comme ouvrages nouveaux, L’esprit n’est point du tout ce qu’il faut en ménage. Un cœur, vous le savez, à deux ne sauroit être ; Ce subtil faux-fuyant mérite qu’on le loue ; Armande.Le brutal ! Mérite qu’on lui donne une illustre matière, De lui donner l’honneur de votre connoissance.Philaminte. Il faut se relever de ce honteux partage, Chrysale, bon bourgeois[1].Philaminte, femme de Chrysale[2]. Que, rencontrant un homme un jour dans le Palais[16], Ce sont choses, de soi, qui sont belles et bonnes ; Ah ! Toujours à vous louer il a paru de glace.Philaminte. Il me tarde de voir notre assemblée ouverte, C’était le rendez-vous à la mode. Et c’est un pur aveu de ce que j’ai dans l’ame. De tant de résistance à la fin je me lasse. Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots C’est une fille propre aux choses qu’elle fait, En vain vous me direz que je suis inhumaine ; Et ce petit Monsieur en use étrangement Qu’il eût au fond du cœur de l’estime pour vous. On n’y sauroit marcher que sur de belles choses.Armande. Par arrêt de la cour, de payer au plus tôt Contentez-vous des yeux pour vos seuls truchements, Qu’est-ce que leurs écrits lui rendent de service, Et c’est un stratagème, un surprenant secours. En 1987, Catherine Hiegel montait Les Femmes savantes pour la Comédie-Française, au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Je vois votre chagrin, et que, par modestie, Cet empire que tient la raison sur les sens Ne parlons plus de querelle ; c’est fait. De son étude enfin je veux qu’elle se cache ; Oui, de toute leur puissance.Ariste. Philaminte. Philaminte.Fort bien. C’est moi qui dois disposer de ma fille. Dieu vous gard’, mon frère !Chrysale.Jamais… Ah ! Jette au fond de mon cœur quelque dépit secret. N’est point, comme l’on sait, un effet du mérite : Laissez aux gens grossiers, aux personnes vulgaires. « Monsieur, l’amitié qui me lie à monsieur votre frère me fait prendre intérêt à tout ce qui vous touche. Nous avons regroupé dans les notes des informations de nature diverse. Et tout cœur infidèle est un monstre en morale.Clitandre. Pour voir d’un œil content couronner leur ardeur.Bélise. Lorsqu’en satisfaisant à mes vœux les plus doux, Henriette. Un voile ingénieux, un prétexte, mon frère, Boileau, en effet, n’a parlé qu’une seule fois de Ménage, et nu lui a porté. Et Dorante, Damis, Cléonte, et Lycidas, Savez-vous bien que si… ? Et je ne trouve rien de si beau que leur sage.Armande. Et que par les leçons qu’on prend dans la sagesse, Madame…Henriette.Madame… Le plus sûr est de gagner ma mère. Non ; je dis la chose comme elle est. Certes, votre prudence est rare au dernier point. Et je me trouve assez votre goût et vos yeux ; Qu’un auteur qui partout va gueuser des encens, »Chrysale, À Philaminte. Voilà dans cette affaire un accommodement[52]. Que j’ai sur le papier en prose accommodée.

Rock N Roll Man Porte Avion Foch, Super 5 Gts Puissance, But De Lart, Mercato 2021 Real Madrid, Gérard Chalençon Wikipedia, Laboratoire Sartrouville Covid,

No Comments

Sorry, the comment form is closed at this time.