la terreur vikidia

17 Jan la terreur vikidia

105 prisonniers périssent également dans les prisons de la ville[165]. Celui-ci est incarcéré à la prison du Temple avec la famille royale tandis que les armées étrangères pénètrent sur le sol français. La Terreur est le terme communément employé pour désigner une période de la Révolution française entre 1793 et 1794. A la suite de la chute de la monarchie, le 10 août 1792, et de la bataille de Valmy en septembre, la République est proclamée, un nouveau travail constitutionnel se met donc en place sous l'autorité de la Convention nationale. Les crêtes des plus hautes montagnes forment des îles. De plus sur l'initiative du ministre de la guerre Jean-Baptiste Bouchotte, les généraux ci-devants nobles, généralement compétents comme Canclaux, Grouchy et Aubert-Dubayet sont remplacés par des sans-culottes hébertistes tel que Léchelle, Rossignol, Ronsin, Tribout, Muller, Carpantier, Grignon, Grammont ou Santerre qui se révèlent être de médiocres généraux[41]. Cette vertu devient donc, comme celle du, La République jacobine : Terreur, guerre et gouvernement révolutionnaire, 1792-1794, The Unseen Terror : The French Revolution in the Provinces, Historical Reflections / Réflexions Historiques, Les Missions du Conseil exécutif provisoire et de la Commune de Paris, The Structure of the Terror. À partir du mois d’août, il est interdit d’envoyer des capitaux à l’étranger. 60 autres accusés sont condamnés aux fers et 46 à la prison, 167 sont renvoyés pour plus amples informations et 321 acquittés[102],[103]. […] L’accusé sera interrogé à l’audience et en public : la formalité de l’interrogatoire secret qui précède est supprimée comme superflue […] S’il existe des preuves […], il ne sera point entendu de témoins. À la suite de leur victoire à la bataille de Dol, les Vendéens peuvent regagner les bords de la Loire, mais ils ne parviennent pas à prendre Angers. Ils se placent depuis les années 1980 dans une perspective critique par rapport aux enseignements du régime soviétique et de l’idéologie communiste[282]. Selon François Furet : « L'hécatombe des Vendéens, jointe au ravage de la Vendée, est le plus grand massacre collectif de la Terreur révolutionnaire »[269],[270]. Une vingtaine de condamnés sont guillotinés, les autres sont fusillés. hussein yassine. En Mayenne, les représentants Bourbotte et Bissy instaurent le 23 décembre 1793, un tribunal baptisé Commission militaire révolutionnaire du département de la Mayenne qui fait « promener la guillotine » à travers les villes du département. Entre le 16 novembre 1793 au 27 février 1794, les exécutions par noyade, organisées à Nantes alors que la ville est dirigée par le représentant Jean-Baptiste Carrier font entre 1 800 et 4 800 morts[264],[265],[266]. Pour l'historien Jean-Clément Martin : « Le bilan humain demeure difficile, sinon impossible à faire. Tous les hommes célibataires de 18 à 25 ans sont mobilisés de force. Il a été élevé par son grand-père maternel après la mort de sa mère et l’abandon de son père. Sur l'ensemble des militaires, 169 sont acquittés, 2 condamnés à mort, 41 aux fers, 46 à la prison[152],[153]. Les conditions sanitaires sont épouvantables, le médecin Pariset décrit les détenus comme des « spectres pâles, décharnés, couchés, abattus sur les planchers, ou s'y traînant en chancelant comme dans l'ivresse ou la peste[105]. En province, les institutions locales sont purgées. Au total, ce sont 60 000 à 100 000 personnes selon les estimations, hommes femmes et enfants, qui franchissent le fleuve[65]. Au total, plus de 230 personnes ont été exécutées à Fontenay-le-Comte, du 1er janvier 1793 au 27 juillet 1794, un nombre important de détenus périssant également dans les prisons, des suites de maladies. À Saint-Florent-le-Vieil, la garnison de la ville, commandée par le général Maximin Legros, effectue des rafles dans la population des environs, de décembre à mars, environ 2 000 hommes, femmes et enfants sont enfermés dans l'abbaye de Saint-Florent-le-Vieil avant d'être mis à mort lors des fusillades du Marillais[139],[138]. Arrivés à Nantes, les représentants Philippeaux, Gillet et Ruelle destituent la municipalité en septembre, pour avoir soutenu l'insurrection fédéraliste. À l’hiver 1794, les militants des sections populaires et les Babouvistes abandonnèrent leur dénonciation de la Terreur et des Jacobins et s’unissent aux Crêtois. Ceux qui ont émigré du, « le plus lâche des soldats, le plus mauvais des officiers et le plus ignorant des chefs qu'on eût jamais vus, « l'Armée de l'Ouest sera purgée de tous les Mayençais. Ceci traduit une reprise en main des rênes de l'État par le comité de salut public qui, « au prix d'une utilisation des mots d'ordre les plus fermes et d'une détermination de fer », parvient à contrôler les violences qui ensanglantent le pays[207]. Ces bilans incluent les exécutions après jugement, les exécutions sans jugement et les détenus morts dans les prisons[96]. Début avril ; renouvellement des membres de la commission. Les déroutes des premiers étant raillées par les seconds[42]. Translations in context of "la terreur" in French-English from Reverso Context: contre la terreur, semer la terreur, guerre contre la terreur, équilibre de la terreur Les défaites successives de l’armée française et l’entrée en guerre de la Prusse (6 juillet) ont contraint l’Assemblée législative à proclamer, le 11 juillet suivant, la « patrie en danger ». », « On a dit que la terreur était le ressort du gouvernement despotique. La Terreur est le nom donné à une période de la révolution de 1789. En décembre 1793, la ville de Nantes, dirigée par le représentant Jean-Baptiste Carrier, voit arriver dans ses murs un afflux de prisonniers vendéens, capturés lors de la Virée de Galerne. Pour les régions, Donald Greer donne les bilans suivants à propos des exécutions prononcées après jugement : À Paris, entre 1793 et 1795, 2 639 personnes sont condamnées à mort par le Tribunal révolutionnaire et guillotinées, dont 1 356 à 1 515 pendant la « Grande Terreur » du 14 juin au 27 juillet 1794[243]. Si certains le soutiennent tels que Francastel, Hentz, Garrau[195], et Carrier[203], d'autres comme Lequinio, Laignelot, Jullien, Guezno et Topsent réclament son départ[204]. He was born in Ruppersthal [] in Lower Austria, the son of a schoolmaster named Martin Pleyl. Le troisième point d’achoppement tint au procès de Louis XVI, à son principe et à sa forme puis à son déroulement ; et le dernier aux questions diplomatiques relatives à la Grande-Bretagne, à la Hollande et aux pays qui n’étaient pas encore entrés dans la coalition. Quelques exécutions par noyades font entre 12 et plusieurs dizaines de victimes[103]. Elle est caractérisée par la mise en place d'un gouvernement révolutionnaire, centré sur le comité de salut public et le comité de sûreté générale. Pour améliorer la qualité des métaux utilisés et les techniques de fabrication, le mathématicien Gaspard Monge et l’ingénieur des mines Jean Henri Hassenfratz sont chargés de l’organisation de la manufacture d’armes de Paris, le chimiste Jean-Antoine Carny de faciliter l’extraction du salpêtre, Claude Louis Berthollet et Pierre Choderlos de Laclos de travailler sur la composition de la poudre et expérimenter de nouveaux projectiles. Repeuplez-le de bons Sans-Culottes, « séduisante pour mieux comprendre les événements de Thermidor », « du peu de fiabilité des sources sur lesquelles elle repose, « unité du gouvernement sous l’autorité suprême de la Convention nationale, qui est le centre et le juge », « Le peuple français reconnoit l’Être Suprême », « Le bilan humain demeure difficile, sinon impossible à faire. Par divers artifices, les grands artisans de la terreur, et à leur tête Bertrand Barère de Vieuzac, bien que dénoncés et décrétés d’arrestation puis mis en accusation[232], échappent à la guillotine. […] En fait, ces massacres dans les prisons parisiennes, poursuivis en province les jours suivants, déclenchent une indignation généralisée et durable puisque le dossier des massacres de Septembre a été rouvert par tous les gouvernements et tous les régimes jusqu’à la Restauration[273]. Ils ne se couchaient qu'avec la crainte d'être enlevés pendant la nuit. Collot et Billaud-Varenne sont néanmoins déportés, l’un mourra en Guyane, l’autre deviendra négrier. À Dinan, le 16 novembre 1793, 14 Vendéens, dont 3 femmes et 2 enfants, pris dans les environs de Dol-de-Bretagne, sont fusillés par une commission militaire en présence du représentant Prieur de la Marne[175]. la Terreur n mesures d'exception prises par le gouvernement révolutionnaire entre juin 1793 et la chute de Robespierre (juillet 1794) French Definition Dictionary . Les rescapés sont rattrapés le 23 décembre à la bataille de Savenay où l'on dénombre encore 3 000 à 7 000 morts de tout âge et de tout sexe[263]. Ceux à qui il a été refusé des certificats de civisme. Il faut attendre le mois d’octobre pour que Bordeaux et Lyon soient reprises par le gouvernement. Les combattants, rejoints par une multitude de vieillards, de femmes et d'enfants fuyant les incendies et les dévastations des armées républicaines[69], pénètrent alors en Bretagne et dans le Maine où ils espèrent recevoir des secours des populations qui leur sont souvent favorables. Cependant presque toutes les colonnes se livrent aux pillages, massacrent la population civile, violant et torturant, tuant femmes et enfants, souvent à l'arme blanche pour ne pas gaspiller la poudre, brûlant des villages entiers, saisissants ou détruisant les récoltes et le bétail. En fin de parcours, la terreur est perçue comme une force active auprès du gouvernement révolutionnaire, sans s’y confondre », « Soyons terribles pour éviter au peuple de l’être », « Plaçons la Terreur à l'ordre du jour. Le bilan humain de la Terreur fait l'objet de débats entre historiens[243]. Ces généraux sont remplacés par de jeunes officiers sortis du rang et fidèles à la République. 3 people like this. Bien plus importante, la commission Parein-Félix est établie auprès de l'armée des côtes de La Rochelle dont le quartier-général se trouve à Angers, mais elle est également tenue de suivre l'armée dans ses opérations. En effet, la France est alors depuis avril 1792 en guerre extérieure face aux monarchies européennes qui souhaitent rétablir Louis XVI dans ses droits. De nombreuses églises subissent des mutilations ou des destructions. Des mesures de rétorsion sont prises vis-à-vis des prêtres réfractaires. Le 13, Carnot somme Turreau de « réparer ses fautes », de mettre fin à sa tactique de dissémination des troupes, d'attaquer en masse et d'exterminer les rebelles enfin[191], « Il faut tuer les brigands et non pas brûler les fermes[192] ». Avec la guerre de Vendée, l’unité de la République est mise en péril. Le 16 octobre, après la victoire républicaine de Cholet, les Vendéens, au nombre de 60 000 à 100 000[65], femmes et enfants inclus, traversent la Loire afin d'obtenir des secours des Britanniques, des Émigrés et des Chouans. La première instaurée est la commission Léger mais ses actions sont inconnues. Astuces, actualités du vikidien et interview d'un contributeur, lisez la Gazette été 2020 de Vikidia ! La répression contre les Vendéens prend davantage d'ampleur. Les écrivains français Victor Hugo, Honoré de Balzac ou Alfred de Vigny « voient dans la violence révolutionnaire l’expression de la crise radicale des valeurs que la France a traversée[274]… ». Le Comité de sûreté générale est ulcéré par la création du bureau de police générale, par le Comité de salut public, qui empiète sur ses fonctions. La plus grande chaîne de montagnes est sous-marine : la dorsale médio-Atlantique. Only Register an Account to DownloadNpd 2213699216 Paris Sous La Terreur PDF. Le vôtre ressemble-t-il au despotisme ? La commission Vaugeois, mise place par le représentant Pocholle le 9 novembre 1793, siège initialement à Rennes où elle prononce 56 condamnations à mort, 17 peines de fers, 20 peines de prison et 37 acquittements. Le 10 août, les sans-culottes et les fédérés, entraînés par les principales têtes pensantes de la Commune insurrectionnelle de Paris, prennent d’assaut le palais des Tuileries où réside Louis XVI. Par ces victoires, la République se renforce et exporte ses idéaux révolutionnaires en dehors de la France. Après l’été 1793, la situation militaire semble se redresser : le 2 septembre, Toulon est reprise par les armées républicaines après un long siège. Ainsi, selon Jacques Guilhaumou il y a transformation progressive du mot d'ordre et de sa valeur performative : « au départ, le réseau des adresses des sociétés populaires répercute le lien établi, au cours de la crise de l’été 1793, entre terreur et moyens de salut public. Les différentes forces populaires et politiques exercent sur la représentation nationale une pression conjointe pour radicaliser la politique révolutionnaire, et la transformer en une politique de lutte à mort contre les dangers intérieurs et extérieurs menaçant la République. Le comité de sûreté générale, principal organe de la répression eut des pouvoirs d’investigation étendus. 975 personnes sont enfermées dans les prisons de Brest, parmi lesquels, 345 nobles, dont 239 femmes, 117 prêtres et religieux, 206 religieuses, 111 lingères, couturières ou domestiques, 56 cultivateurs, 46 artisans ou ouvriers, 17 marchands et 3 hommes de professions libérales. Près de 600 à 700 vendéens capturés lors de la Virée de Galerne sont évacués vers Bourges, où seule une centaine d'entre eux survivent[137]. La Terreur désigne une période de la Révolution française (1793-1794) qui a vu se radicaliser par la violence les mouvements républicains en France. Que ces grands exemples anéantissent les séditions par la terreur qu’ils inspireront à tous les ennemis de la patrie[36] ! François Lebrun, La Terreur à l'ordre du jour, in Les collections de l'Histoire, n°25. La majorité des exécutions ordonnées par la commission Parein-Félix ont lieu à Avrillé. » Michel Biard, Hervé Leuwers, journées d’émeute des 31 mai et 2 juin 1793, Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire ayant été exécutés, amalgame de l’armée royale et des volontaires, décret relatif aux mesures à prendre contre les rebelles de Vendée, Liste des prisons de Nantes sous la Révolution, épidémie de typhus éclate dans les prisons de Nantes, Commission militaire révolutionnaire du département de la Mayenne, Musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon, Exécution de 26 administrateurs du Finistère sous la Terreur, Décret d'abolition de l'esclavage du 29 août 1793, Liste des prisons de Paris lors de la Révolution, Annales historiques de la Révolution française, Revue d'histoire moderne et contemporaine, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Déchristianisation (Révolution française), Liste de massacres de la guerre de Vendée et de la Chouannerie, Soulèvement de Lyon contre la Convention nationale, « Historiographie thématique de la Révolution française : La Terreur ». Quelques jours après, une trentaine de blessés abandonnés à Candé sont tués quand les patriotes reprennent la ville[74],[75]. Olivier Blanc s’est interrogé sur les raisons de ces dérapages dont certains, selon lui, n’étaient pas fortuits mais provoqués par certains révolutionnaires dont principalement Bertrand Barère, qui, pour des raisons diverses, voulaient éviter des négociations de paix et faire reconnaître la République par les états qui y étaient disposés[275]. Dès la période révolutionnaire, la Révolution française et sa période terroriste font l’objet de nombreux pamphlets et de nombreuses études, parmi les royalistes, qu’il s’agisse du roman l’Émigré (1797), où Gabriel Sénac de Meilhan développe une analyse intelligente et pondérée, de l’Essai sur les révolutions (1797) de Chateaubriand, qui est fasciné par la Révolution mais bouleversé par ses excès, des essais de Joseph de Maistre, qui voit dans la guerre civile qui ensanglante la France sous la Révolution une catastrophe d’ordre métaphysique, ou des Mémoires pour servir à l’histoire du Jacobinisme de l’original abbé Barruel, qui voit dans la Révolution un complot des francs-maçons, thèse contrecarrée par le Constituant Mounier et d'autres après lui. La Terre se compose, en allant de l'extérieur vers l'intérieur, de : La lune est un satellite de la Terre. Le 29 juin, l'armée républicaine soutenue par des volontaires nantais repousse les Vendéens lors de la bataille de Nantes, mais en Normandie les troupes fédéralistes sont vaincues à la bataille de Brécourt. Composé de douze membres ; Vadier, Voulland, Amar, Jagot, La Vicomterie, Dubarran Moyse Bayle, Elie Lacoste, Louis du Bas Rhin, Ruhl, David. Lors de la séance du 12 août 1793 à la Convention, Danton déclare : Louis-Gabriel de Bonald estime qu’elle est le prélude nécessaire d’une régénération. Depuis 1793, ce mot recouvre pêle-mêle, selon les utilisateurs, les expressions différentes de « terrorisme d’État » ou de « répression motivée en temps de guerre ». Au total, du 5 novembre 1793 au 30 avril 1794, la commission juge 800 personnes et en condamne 230 à mort, dont le général vendéen La Cathelinière. Le 29 prairial an II (17 juin 1794), 54 personnes sont condamnées à mort dans le procès des chemises rouges. Au moins 10 000[84] à 15 000[85] Vendéens sont tués tant par les combats que par les massacres alors que les Républicains ne déplorent que 30[86] à 100[87] tués. Décret du 10 juin 1793 sur le partage des communaux, guère appliqué dans les faits, du fait de blocages locaux, Abrogation, à la demande de la Commune de Paris, le 23 juin 1793, de la. On disait publiquement qu'il fallait anéantir le commerce et imiter Carrier à Nantes. Lors de cette période, elle condamne à mort 1 969 détenus et ne prononce que trois acquittements. La Bataille de Savenay est un nouveau massacre, 4 000 à 7 000 Vendéens sont tués au combat ou fusillés. Casino & Gaming . Le fossé entre les deux « partis » s’agrandit au cours des premiers mois de 1793. Dès le 19 mars 1793, soit quelques jours seulement après le début de l'insurrection vendéenne, la Convention nationale décrète la peine de mort pour tout insurgé pris les armes à la main ou porteur d'une cocarde blanche[53]. », Robespierre s’inscrit en faux contre Montesquieu, qui avait théorisé que les formes de gouvernement républicain et despotique ont en commun, pour principe, la vertu et la crainte[284], en ajoutant : « On a dit que la terreur était le ressort du gouvernement despotique. Sous la Convention, le comité de surveillance fut trois fois réorganisé : le premier comité de surveillance, issu le 2 octobre 1792 de l’installation de la Convention[27], fut considérablement restructuré en janvier 1793, et il fonctionna avec la même composition de X membres jusqu’au 14 septembre suivant ; à cette date, des scandales multipliés avaient amené le Comité de salut public et la Convention à réorganiser entièrement et à recomposer le Comité de sûreté générale (à l’exception de Amar) que Barère plaça sous l’autorité de son ami Vadier : c’est le « grand » comité de sûreté générale qui donna consistance à la répression, débouchant très vite sur la période dite de terreur[28]. Pour les Conventionnels, cette défaite, due en réalité à une maladresse tactique, est inexplicable. Il fait preuve d'une certaine indulgence, la plupart des accusés sont acquittés, seuls 7, généralement impliqués dans des assassinats, sont exécutés. Du 19 novembre 1793 au 11 mai 1794, au moins 43 condamnations à mort sont prononcées à Granville, il y en eut peut-être davantage[144]. Pendant la Virée de Galerne quelques combats se sont poursuivis en Vendée entre les forces républicaines du général Haxo et les troupes du chef vendéen Charette. À la suite de la victoire des armées républicaines, les députés de la Plaine, les anciens dantonistes et même les hébertistes ainsi qu'une partie des Jacobins s'unissent contre Robespierre et ses alliés, soupçonnés de vouloir instaurer une dictature, et finalement exécutés le 28 juillet 1794. À Nantes, du 27 janvier au 8 mai 1794, la commission prononce encore 53 condamnations à mort, 3 à la déportation et 27 acquittements[111]. Fête de l’Être suprême (juin 1794). C'est ainsi que disparaîtront en un instant et les royalistes et les modérés et la tourbe contre-révolutionnaire qui vous agite » rendant la date symbolique, Jean-Clément Martin fait remarquer que dans la réponse de l'ex-président Thuriot, la Convention n'inscrit pas la terreur mais place le courage et la justice à l'ordre du jour[30]. Cette surveillance aboutit à des exécutions de généraux jugés trop tièdes ou traîtres : en 1793, 11 d’entre eux sont exécutés comme Adam Philippe de Custine ou Jean Nicolas Houchard, 31 en 1794 (voir aussi Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire ayant été exécutés). terreur. La Terreur n’est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible : elle est donc une émanation de la vertu ; elle est moins un principe particulier qu’une conséquence du principe général de la démocratie appliqué aux plus pressants besoins de la patrie. Les pillages se multiplient et les sans-culottes réclament des mesures énergiques. Malgré son rôle joué dans la bataille de Nantes, le général Beysser est destitué par les représentants, avant d'être décrété d'accusation par le Comité de salut public, de même que le représentant Coustard de Massi et plusieurs administrateurs nantais. Composé de neuf puis de douze membres, le Comité de Salut Public fut l’un des organes de coordination de la répression. ». À Doué-la-Fontaine, du 30 novembre 1793 au 22 janvier 1794, 1 200 personnes sont emprisonnées, 350 à 370 sont exécutées et 184 meurent en prison[138]. C'est le début de la « Virée de Galerne ». La Loire-Inférieure, suivie immédiatement par le Maine-et-Loire, sont les deux départements où la répression fait le plus de victimes en France[254],[96]. Le passage sur la Loire étant coupé par les chaloupes canonnières, les Vendéens se replient vers l'ouest mais ils sont rattrapés le 23 décembre à Savenay. Le 29 septembre 1793 est passée la loi du maximum général (extraits) : « Les objets que la Convention nationale a jugés de première nécessité et dont elle a cru devoir fixer le maximum sont : le pain, la viande, le vin, les grains, les farines, les légumes, les fruits, le beurre, le vinaigre, le cidre, l’eau-de-vie, le charbon, l’huile, le savon, le sel, les viandes et poissons, le miel, le sucre, le papier, le chanvre, les laines, les cuirs, le fer et l’acier, le cuivre, les draps, la toiles et toutes les étoffes, les soieries exceptées. En dix mois la commission juge 1 325 personnes parmi lesquelles 454 sont exécutées. » La commission, dite commission Collinet, après une instruction sommaire, fait fusiller les 1 500 prisonniers Vendéens ainsi que quelques civils les 5 et 6 janvier[159]. Les révolutionnaires attaquent les symboles de la monarchie absolue : la nécropole royale de Saint-Denis est livrée au pillage et plusieurs tombes royales sont dévastées. Protégées par la municipalité, les femmes évitent le jugement, néanmoins plusieurs périssent du typhus dans les prisons. En outre, le 27 germinal (17 avril 1794), un décret ordonne la suppression des tribunaux populaires en province ; tous les suspects doivent passer devant le tribunal révolutionnaire de Paris, sauf dans le Nord et le Vaucluse, où les commissions révolutionnaires d’Orange et de Cambrai sont maintenues. D'autres commissions militaires sont mises en place dans les villes de Loire-Inférieure. Get Access Npd 2213699216 Paris Sous La TerreurPDF and Download Npd 2213699216 Paris Sous La Terreur PDF for Free. À la fin du XXe siècle, de nombreux historiens ont mis en avant des documents relativisant la « théorie des circonstances » défendue par l’école léniniste puis stalinienne pour justifier ses propres atrocités. Dans le rapport du 18 floréal, Robespierre présente, au nom du comité de salut public un calendrier de fêtes républicaines devant remplacer les fêtes catholiques, à travers lequel sont affirmées les valeurs républicaines et respecté le sentiment religieux de la majorité des Français de l’époque. La sentence était rendue selon l’intime conviction morale des juges et des jurés. Début décembre, Prieur de la Marne menace même de faire guillotiner Kléber[45]. Au niveau local, les comités de surveillance et les comités révolutionnaires de section qui furent institués le 21 mars, complétèrent le dispositif de contrôle politique par les citoyens, y compris pour dénoncer les « ennemis de la République ». Jugé à Rochefort, Jean-Baptiste Huché est acquitté. Maximilien Marie Isidore de Robespierre [2] était le fils ainé de Maximilien-Barthélémy-François de Robespierre (1732-1777), avocat au Conseil supérieur d'Artois, et de Jacqueline-Marguerite Carraut (1735-1764), fille d'un brasseur d'Arras. Jean-Clément Martin, Violence et Révolution. En rupture profonde avec les thèses communisantes sur les « circonstances », François Furet et Denis Richet ont relancé en 1989 le débat historiographique, intégrant les nouvelles problématiques et plaçant la Révolution dans la longue histoire. La solidarité née parmi la population de l'union contre la menace royaliste s'effrite devant le chômage qui frappe les classes populaires, également menacées par la disette. Ces derniers remportent une série de victoires et appliquent les ordres d'incendie et de destruction, avant d'être finalement repoussés à la bataille de Torfou[62]. Du 31 mars au 26 avril 1793, la commission militaire d'Ancenis prononce 55 acquittements, 15 renvois environ devant le tribunal de Nantes et 24 condamnations à mort contre des paysans insurgés pris après le combat d'Ancenis. Elle condamne notamment à mort le prince de Talmont, général de la cavalerie vendéenne, qui est guillotiné à Laval[154]. clips antiterroristes puisées dans dans divers portails. qui font partie du courant de l’historiographie révolutionnaire : lire P. Gueniffey. La Première République, se retrouve donc engagée dans une guerre révolutionnaire extérieure, contre une coalition européenne et une guerre civile contre les royalistes et les fédéralistes, qualifiés de« contre-révolutionnaires ». Celui-ci annonça lui-même, la veille, les massacres dans son journal. Ils instituent alors un nouveau Comité de surveillance, plus tard rebaptisé Comité révolutionnaire de Nantes, recruté parmi les Sans-culottes. De septembre à décembre, la première commission de Sablé-sur-Sarthe, créée par le représentant Didier Thirion, gagne Le Mans et condamne à mort 23 Vendéens et Chouans, dont 7 femmes, tandis que les enfants âgés de 8 à 15 ans sont soumis à la détention jusqu'à la paix. En revanche, le général Canclaux, commandant en chef de l'armée des côtes de Brest et les représentants en mission Gillet et Merlin de Thionville se montrent hostile au mouvement fédéraliste[98]. Sous la pression populaire, en l'espèce la manifestation ouvrière du 4 septembre devant l’Hôtel de Ville, La Convention nationale donne une certaine légitimité, le 5 septembre, à la nécessité d'une mise à l’ordre du jour de la terreur, dans des conditions bien particulières. Au total, 80 % des victimes appartiennent au Tiers État[249]. Michel Biard et Hervé Leuwers, « Visages de la Terreur », dans Michel Biard et Hervé Leuwers (dir. Les départements de l’Ouest refusent de partir à la guerre et dénoncent les privilèges accordés aux notables. Il sauve, provisoirement, des milliers de prisonniers[81] alors que les fusillades et les viols se poursuivent devant la maison choisie par les représentants Prieur de la Marne, Turreau et Bourbotte qui laissent les tueries se poursuivre[82],[83]. D’autant qu’en juillet, le malaise économique s’aggrave (le 9 thermidor, des ouvriers manifestent contre la décision de la Commune de Paris d’appliquer strictement le maximum des salaires). Un temps abandonné, elle est reformée en octobre pour juger des prisonniers vendéens. Vikidia Terreur (Révolution française) A Paris, l'exécution de l'ex-reine Marie-Antoinette le 16 octobre 1793.

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