la mort chez les protestants

17 Jan la mort chez les protestants

L’apôtre Paul dans ses épîtres donne beaucoup d’importance à la résurrection. Au XVIIe siècle, le pasteur Charles Drelincourt (1595-1669) refusait même le deuil parce qu’il le considérait comme une attitude trop mondaine. Ensuite, nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées à la rencontre du Seigneur …. Les deux réformateurs ont cependant bien conscience que les mots qu’ils utilisent pour parler de l’au-delà sont des images et ne fournissent pas un savoir sur la vie éternelle. ». L’ édit d’Amboise en 1562 leur impose l’enterrement de nuit, c’est-à-dire à la pointe du jour ou au couchant. l’enfer pour ceux qui ont « mérité » la damnation. Luther propose une interprétation de l’au-delà : soit la communion avec Dieu soit la séparation d’avec Dieu et ceci dès la vie terrestre. Les membres de léglise protestante de Nîmes fondée en 1553 ont toujours veillé à trouver des lieux dinhumations pour leurs coreligionnaires malgré les interdictions successives. Dans la première épître aux Corinthiens (chapitre 15), la résurrection, entendue comme un retour des défunts à une vie corporelle, est associée à la fin des temps. Outre les convictions communes à tous les chrétiens, exprimées dans les credos de l’Église primitive, les protestants rassemblés dans la Fédération Protestante de France se reconnaissent dans les six affirmations suivantes. L’édit de Nantes en 1598 accorde officiellement aux protestants des lieux pour installer leurs cimetières dans lesquels ils ont le droit d’enterrer leurs morts de jour. L‘ édit d’Amboise en 1562 leur impose l’enterrement de nuit, c’est-à-dire à la pointe du jour ou au couchant. Aujourd’hui les protestants sont enterrés dans les cimetières municipaux et dans les quelques cimetières protestants qui existent ainsi que dans les tombes privées des propriétés. La Réforme transforme ainsi l’attitude devant la mort : les défunts étant dans la main de Dieu, il est impossible pour les vivants d’influencer le sort des morts et il n’y a pas lieu de prier pour eux. Née au XVIe siècle, la réforme protestante entend épurer le christianisme du superflu. Ces peintures reflètent l’atmosphère d’angoisse qui règne à cette époque. L’Évangile ne nous est pas donné pour satisfaire notre curiosité mais pour nous placer dans la lumière des promesses qui l’éclairent. Le Christ disait:Pour entrer dans le royaume des cieux, il ne suffit pas de me dire: "Seigneur! Il existe cependant des nuances à ce rejet global du suicide quand la notion de sacrifice ou d'h… Les deux temps de la vie après la mort. le purgatoire qui permet à ceux qui ne sont pas damnés, mais qui ne sont pas dignes du paradis, de se purifier en attendant d’y entrer (doctrine du concile de Lyon en 1274). RSS ITUNES. D'autre part on peut porter le nom de "chrétien" sans pratiquer ou sans vivre de foi: on parlera alors de "chrétiens nominaux". Ainsi dans la première épître aux Thessaloniciens (chapitre 4), il réconforte ses interlocuteurs dans le deuil : afin que vous ne vous attristiez pas comme les autres, qui n’ont pas d’espérance… le Seigneur lui-même… descendra du ciel, et ceux qui sont morts dans le Christ se relèveront d’abord. Au XVI° siècle, Luther rejette l’extrême onction et toute cérémonie entourant la mort au motif que le Christ n’a institué que deux sacrements (baptême et sainte cène) et seulement pour les vivants. Il n'est d'ailleurs pas canonisé par l'Eglise catholique. Dans cette procédure laïque, le curé, qui avait le monopole de l’état civil, n’intervient plus : le roi pouvait ainsi savoir qui mourrait dans son royaume et vérifier les conditions d’inhumation. Le pasteur ne doit même pas être présent à l’enterrement. Les 500 ans de la réforme sont l’occasion de comprendre ce qui distingue catholiques et protestants. Newsletter du week-end. Le thème de la résurrection n’existe pas dans l’ancien Israël. Seigneur!" Le scandale étant plus la dispute que la diversité. Aujourd’hui, l’Église ne refuse pas son assistance à ceux qui la demandent dans le deuil. Vie, mort et après / 163. La sépulture des protestants a connu bien des vicissitudes jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Les répondants sont bénévoles et s'efforcent de mettre leurs compétences à disposition pour rédiger des réponses dans un délai raisonnable. mercredi 8 novembre 2017 à 19h15. Le lieu d’ensevel… La mort chez les protestants. Au-delà des caricatures (les chrétiens allongés sur leur nuage, une harpe à la main, chantant les louanges de Dieu), le Nouveau Testament n’évoque que très rarement le fait d’aller au ciel ou au paradis après la mort. Ils n'étaient pas d'accord sur certains points par rapport à l'Église catholique. Jahrhundert > Les protestants face à la mort L’au-delà n’est pas un thème majeur de la théologie protestante. Pour oublier la mort, on a enterré les manifestations qui raccompagnaient. Ces peintures reflètent l’atmosphère d’angoisse qui règne à cette époque. Calvin exigera d’être enterré dans un lieu ignoré de tous. C’est le jugement qui décide de la destination après la mort : Pour racheter leurs fautes et assurer leur salut personnel, certains entreprennent des pèlerinages dans des lieux éloignés, notamment à Jérusalem, à Rome, à Saint-Jacques-de-Compostelle, s’exposant aux risques de longs et dangereux voyages . Les protestants des villes utilisent les caves de leurs maisons ou leurs jardins, tandis que dans les propriétés rurales un champ est consacré à l’ensevelissement, d’où la multitude de petits cimetières privés dans les Cévennes, le Languedoc et le Poitou, d’ailleurs encore en usage aujourd’hui. Seule est autorisée une prière au temple au retour du cimetière. L’au-delà n’est pas un thème majeur de la théologie protestante. Sous la pression des familles et pour éviter des conversions au catholicisme, une évolution s’est produite à la fin du XIX° siècle : depuis cette époque, les pasteurs président les cultes de service funèbre au temple, ou dans un autre lieu, mais ces services s’adressent aux vivants, ils ont pour but d’annoncer l’Évangile en vue de la consolation des affligés, de l’édification de l’Église et de l’évangélisation. Les intermédiaires (papes, saints, objets…) disparaissent. Science et spiritualité ... La Trinité chez les protestants et chez les catholiques. Les protestants et la mort 05 décembre 2018 Le musée Pierre Bayle accueille depuis le printemps 2018 des « causeries » sur divers sujets, choisis à partir des demandes et souhaits du Conseil presbytéral du Carla Bayle puis par les participants à ces causeries. En 1776, pour des raisons de salubrité publique, des lettres patentes du roi imposent le transfert des cimetières hors des agglomérations. L’édit de tolérance de 1787 permet à nouveau aux protestants d’enterrer leurs morts dans des cimetières. Seule est autorisée une prière au temple au retour du cimetière. Durée émission : 12 min . On ne prie pas pour le mort, toutefois la liturgie luthérienne du service funèbre comporte une remise du défunt à Dieu, qui est une sorte de bénédiction du mort. Cette émission est archivée. C’est le jugement qui décide de la destination après la mort : Pour racheter leurs fautes et assurer leur salut personnel, certains entreprennent des pèlerinages dans des lieux éloignés, notamment à Jérusalem, à Rome, à Saint-Jacques-de-Compostelle, s’exposant aux risques de longs et dangereux voyages . À la suite de la mort inopinée d’Henri II en juillet 1559, la petite noblesse protestante La Bible, pour les protestants, peut seule nourrir la foi ; elle est leur référence dernière en matière théologique, éthique, institutionnelle. C'est pourquoi bien des protestants participent avec joie à une Eucharistie catholique ou à une Communion chez des protestants anglicans, luthériens ou réformés, en pleine conscience des différences mais aussi de l'unité en Christ. Marc-Aurèle détaille ici les exercices spirituels à accomplir pour cela. Les sept sacrements, le baptême, la confirmation, l’eucharistie, la pénitence, l’onction des malades, les saints ordres et le mariage, sont au cœur de la doctrine catholique du salut. Aujourd’hui, l’Église ne refuse pas son assistance à ceux qui la demandent dans le deuil. La mort et l’enterrement se placent en dehors de l’Église. La religion protestante fut fondée par Jean Calvin et Martin Luther. le paradis où vont ceux qui sont dignes d’être sauvés. L’édit de Nantes en 1598 accorde officiellement aux protestants des lieux pour installer leurs cimetières dans lesquels ils ont le droit d’enterrer leurs morts de jour. Un des sujets de discorde est ce que l'on nomme la querelle des indulgences. Plus sévères encore que les luthériens dans leur rejet des pratiques catholiques, les réformés vont jusqu’à interdire l’éloge du défunt. La sépulture des protestants a connu bien des vicissitudes jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Chez les protestants, la croix de Jésus est vide ce qui signifie que Jésus est ressuscité tandis que chez les catholiques Jésus est représenté sur la croix. A partir du XVe, la danse macabre est un thème fréquent de peinture sur les murs des églises, des chapelles et surtout des galeries entourant les cimetières : la mort, représentée par un squelette, entraîne des gens de tous âges et de toutes conditions dans une ronde frénétique. Dans certains lieux du Languedoc et des Cévennes, le cercueil n’est pas admis dans les temples réformés. La résurrection devient espérance au premier siècle chez une grande partie des Juifs mais elle fait encore débat. jean graziella 11.01.2010 Thème : Foi: que croire et comment ? L’inhumation au cimetière a lieu en présence du pasteur. Dans le Nouveau Testament, la résurrection de Jésus-Christ a un caractère unique. Si catholiques et protestants croient en un Dieu unique en trois personnes (le Père, le Fils et le Saint-Esprit), bon, tout-puissant et éternel, leur foi diffère sur plusieurs points. Celle-ci se déroule en général, mais pas toujours, en présence du corps du défunt. Les statistiques de l’Église réformée de France révèlent d’ailleurs une proportion importante de célébrations de services demandés par les familles pour des non protestants. Les protestants des villes utilisent les caves de leurs maisons ou leurs jardins, tandis que dans les propriétés rurales un champ est consacré à l’ensevelissement, d’où la multitude de petits cimetières privés dans les Cévennes, le Languedoc et le Poitou, d’ailleurs encore en usage aujourd’hui. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d'intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partage sociaux. Il ne doit pas y avoir de panégyrique du défunt mais, très souvent, des membres de la famille et des amis apportent leur témoignage pendant la cérémonie. Vous êtes ici : Accueil Vie de l'église 500 ans de protestantisme La mort chez les protestants. Il ne doit pas y avoir de panégyrique du défunt mais, très souvent, des membres de la famille et des amis apportent leur témoignage pendant la cérémonie. En effet l’ Europe avait connu, outre la famine et la guerre, de terribles épidémies de peste, notamment au XIVe siècle. Dorénavant, la circulation a priorité et les corbillards n’ont survécu qu’en se motorisant. Celle-ci se déroule en général, mais pas toujours, en présence du corps du défunt. Pour eux, la vie présente a pour but de manifester le salut que Dieu nous accorde en Jésus Christ. C’est un élément déclencheur de la Réforme. Trois cimetières protestants sont officiellement utilisés à Nîmes. Les Confessions Saint Augustin est confronté à cette perte tragique entre toutes : la mort de sa mère Monique, et se livre à nous dans de magnifiques pages nourries de sa sensibilité chrétienne. Il faut acc… L’édit de tolérance de 1787 permet à nouveau aux protestants d’enterrer leurs morts dans des cimetières. Ainsi les oeuvres peuvent être fondées sur la reconnaissance envers Dieu qui sauve et non pas effectuées dans l’espoir d’une rétribution divine. Les statistiques de l’Église réformée de France révèlent d’ailleurs une proportion importante de célébrations de services demandés par les familles pour des non protestants. Axé sur l'idée de la grâce divine, le protestantisme part du principe que le défunt y est soumis. Rencontres de Taizé à Bâle, Suisse - Pascal Deloche/Godong ... Mort de Ghassem Soleimani : l’Iran, obsession des républicains américains. Jean Calvin (1509-1564) insiste sur la parfaite docilité de Marie à l'action de l'Esprit Saint, sa fidélité envers et contre tout. L’au-delà n’est pas un thème majeur de la théologie protestante. De même, en invoquant la gratuité du salut, les réformateurs refusent le purgatoire qui n’a aucune référence biblique. De même, en invoquant la gratuité du salut, les réformateurs refusent le purgatoire qui n’a aucune référence biblique. Pendant la période qui suit la Révocation, l’Église du Désert cherche des endroits d’inhumation pour éviter que les corps soient jetés à la voirie. Dans certains lieux du Languedoc et des Cévennes, le cercueil n’est pas admis dans les temples réformés. En tout cas les spéculations sur ce qui arrive après la mort ne doivent pas nous détourner des tâches présentes. Chez les chrétiens du Moyen Age, la peur de la mort est liée à la perspective du jugement dernier, la vérité de la personne étant alors dévoilée et sanctionnée. Le lieu d’ensevelissement est indifférent. Sujet: Re: L'âme après la mort chez les Protestants 10/7/2020, 13:58 Témoignage gonflé quand on regarde les moeurs de Constantin, ses assassinats politiques, ses guerres et sa violence. Créé en 1778, il met en place une organisation particulière, des plantations variées, une créativité iconographique unique inventant un lieu dexception. Chez les chrétiens du Moyen Age, la peur de la mort est liée à la perspective du jugement dernier, la vérité de la personne étant alors dévoilée et sanctionnée. Ils voulurent réformer l'Église, le dogme et la pratique ; c'est pourquoi on parle des réformateurs et de la réformation. La « communion des saints », que confessent également les protestants, unit au-delà de la mort tous les croyants – ou plutôt tous ceux que Dieu tient pour croyants. Voici les principaux ouvrages à lire si vous commencez à vous intéresser à cette thématique : Les Pensées pour moi-même Le sage stoïcien, pour atteindre son idéal de sérénité, doit se libérer de la peur de la mort. Luther est réservé sur l’immortalité de l’âme. Ce principe est toujours en vigueur à Nîmes mais le conseil presbytéral peut accorder des dérogations. Le théologien ajoute qu’entre ceux qui appartiennent à … Pour les protestants : lire un psaume; A NE PAS FAIRE . mardi 26 novembre 2019 à 12h10. Catholiques, protestants et orthodoxes sont des chrétiens, car ils croient en Jésus et le reconnaissent comme étant le Messie (le Sauveur). Calvin au contraire considère que l’immortalité de l’âme est le propre de l’homme, ce qui le distingue des animaux, et à la fin des temps Dieu redonnera leur corps aux âmes. L’inhumation au cimetière a lieu en présence du pasteur. La mort et l’enterrement se placent en dehors de l’Église. Pendant plusieurs mois, les proches prenaient le deuil et progressivement passaient au demi-deuil avec un brassard noir pour les hommes et des robes sombres pour les femmes. En réaction contre la doctrine catholique du salut par les oeuvres, la Réforme proclame la gratuité du salut qui vient de Dieu et qui ne dépend en rien du mérite. Un catholique est donc un chrétien, mais un chrétien n'est pas forcément catholique (il peut être protestant ou orthodoxe). Une fois décédée, l'âme de la personne est prise en charge par Dieu. Dans la Bible, un mot évoque la réalité de la mort, c’est celui de scandale, skandalon en grec. La Réforme transforme ainsi l’attitude devant la mort : les défunts étant dans la main de Dieu, il est impossible pour les vivants d’influencer le sort des morts et il n’y a pas lieu de prier pour eux. Trois cimetières protestants sont officiellement utilisés à Nîmes. Pour abréger la durée du séjour au purgatoire, l’Église propose, en plus des messes, des indulgences et va jusqu’à les mettre en vente, pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre à Rome. Les protestants, la mort, leurs sépultures S’il est un sujet qui sépare protestants et catholiques c’est bien celui de l’approche de la mort et de l’accès à un éventuel au-delà. La pratique de la crémation est en progression chez les protestants comme dans l’ensemble de la population. C’est dans la clandestinité que les protestants doivent enterrer leurs morts. Les protestants français au XVIIe siècle ... en France d’abord chez les clercs, puis parmi des membres de la noblesse. Dans l’église catholique, le prêtre préside une messe structurée alors que dans l’église protestante, le pasteur prêche ce qu’il a à cœur de partager. La logique était alors le salut par les œuvres ; c'e… Le pasteur ne doit même pas être présent à l’enterrement. Vous êtes ici : Accueil Unité des chrétiens Paroles de Protestants Les protestants et la mort. L’apôtre Paul dans ses épîtres donne beaucoup d’importance à la résurrection. Plus sévères encore que les luthériens dans leur rejet des pratiques catholiques, les réformés vont jusqu’à interdire l’éloge du défunt. En 1736 il est institué une procédure devant le juge permettant l’inhumation des réformés. La cérémonie d’enterrement, très réduite au XVIe siècle est apparue au XIXe siècle : elle est destinée aux vivants et non au mort. La cérémonie dite « service d’actions de grâce » est toujours très demandée, même dans les familles peu pratiquantes. Ensuite, nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées à la rencontre du Seigneur …. Calvin exigera d’être enterré dans un lieu ignoré de tous. En France dans la deuxième moitié du XVI° siècle, les enterrements des protestants ne sont plus possibles dans la terre « sacrée » des cimetières et même dans les terrains les jouxtant. Pour abréger la durée du séjour au purgatoire, l’Église propose, en plus des messes, des indulgences et va jusqu’à les mettre en vente, pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre à Rome. Au XVIIe siècle, le pasteur Charles Drelincourt (1595-1669) refusait même le deuil parce qu’il le considérait comme une attitude trop mondaine. L'Ethique Spinoza nous explique pour… La prière chez les protestants. exaucer pourquoi prier prier réponse à la prière. Dans la première épître aux Corinthiens (chapitre 15), la résurrection, entendue comme un retour des défunts à une vie corporelle, est associée à la fin des temps. Seules comptent la foi et les Saintes Écritures. Pendant la période qui suit la Révocation, l’Église du Désert cherche des endroits d’inhumation pour éviter que les corps soient jetés à la voirie. Le thème de la résurrection n’existe pas dans l’ancien Israël. Le pasteur ne doit même pas être présentà l’enterrement. La « communion des saints », que confessent également les protestants, unit au-delà de la mort tous les croyants – ou plutôt tous ceux que Dieu tient pour croyants. C’est dans la clandestinité que les protestants doivent enterrer leurs morts. Dix ans après les ... ainsi que dans la noblesse. Durée émission : 12 min . De nombreuses scènes de jugement dernier, présidées par le Christ, sont représentées au tympan des Eglises romanes et gothiques. En réaction contre la doctrine catholique du salut par les oeuvres, la Réforme proclame la gratuité du salut qui vient de Dieu et qui ne dépend en rien du mérite. Elle peut précéder le service au temple. À l’origine, le skandalon est la petite pierre qui fait trébucher.Nous avançons dans la vie, et voilà que notre pied heurte une pierre qui nous fait tomber. La discipline ecclésiastique de Calvin dispose que le pasteur ne fait aucune prière ou prédication pendant les enterrements et les cloches ne doivent pas sonner, ceci pour prévenir toute superstition. Plus tard, après l’exil des Hébreux à Babylone, l’idée de la résurrection apparaît, sous l’influence perse. Il y a 500 ans… Luther affichait 95 thèses ! En effet l‘ Europe avait connu, outre la famine et la guerre, de terribles épidémies de peste, notamment au XIVe siècle. Pour eux, la vie présente a pour but de manifester le salut que Dieu nous accorde en Jésus Christ. Wenn Sie diese Website weiterhin nutzen, gehen wir davon aus, dass Sie damit zufrieden sind. La Réforme transforme ainsi l’attitude devant la mort : les défunts étant dans la main de Dieu, il est impossible pour les vivants d’influencer le sort des morts et il n’y a pas lieu de prier pour eux. Les indulgences étaient un système par lequel les fidèles pouvaient donner de l'argent à l'Église pour être sauvés de l'enfer. « Mais elle se fait sur la base de la foi, pas des vertus », précise Guilhen Antier. Les municipalités doivent fournir un cimetière aux sujets non catholiques et des cimetières protestants peuvent à nouveau être créés. Les protestants et la mort. le purgatoire qui permet à ceux qui ne sont pas damnés, mais qui ne sont pas dignes du paradis, de se purifier en attendant d’y entrer (doctrine du concile de Lyon en 1274). Nos personnels ont affaire à des repères très différents car la conception de la mort par les orientaux n’est pas du tout la même que la nôtre. Il y a les bouddhistes, les hindous, les protestants calvinistes et luthériens et, ce que l’on sait moins, les évangélistes qui représentent plus de 50% des protestants. Musées protestants et sociétés d'histoire, Henri IV et la conquête du royaume (1589-1598), La peur de la mort et du jugement au Moyen Age. La résurrection devient espérance au premier siècle chez une grande partie des Juifs mais elle fait encore débat. Pour les orthodoxes : manifester son chagrin perturbe la paix de l’âme qui s’en va. Pour les Protestants : faire le signe de croix (sauf pour les luthériens) Lorsque la personne est décédée, c’est vous les soignants qui effectuez la toilette du défunt. Au XVI° siècle, Luther rejette l’extrême onction et toute cérémonie entourant la mort au motif que le Christ n’a institué que deux sacrements (baptême et sainte cène) et seulement pour les vivants. Aujourd’hui les protestants sont enterrés dans les cimetières municipaux et dans les quelques cimetières protestants qui existent ainsi que dans les tombes privées des propriétés. Elle peut précéder le service au temple. Mais tandis que certains textes des Évangiles suggèrent une résurrection universelle, d’autres évoquent une résurrection des justes ou de ceux qui sont dignes d’y accéder. SCHLUMBERGER Laurent, « Qu’est-ce que la prédication chrétienne doit dire sur ce qui suit la mort ? Les deux réformateurs ont cependant bien conscience que les mots qu’ils utilisent pour parler de l’au-delà sont des images et ne fournissent pas un savoir sur la vie éternelle. Les aumôniers militaires protestants pendant la Grande Guerre. Sous la pression des familles et pour éviter des conversions au catholicisme, une évolution s’est produite à la fin du XIX° siècle : depuis cette époque, les pasteurs président les cultes de service funèbre au temple, ou dans un autre lieu, mais ces services s’adressent aux vivants, ils ont pour but d’annoncer l’Évangile en vue de la consolation des affligés, de l’édification de l’Église et de l’évangélisation. On ne prie pas pour le mort, toutefois la liturgie luthérienne du service funèbre comporte une remise du défunt à Dieu, qui est une sorte de bénédiction du mort. Dans une des parties de ce débat quand je disais que les théologiens... modernes s’étaient rapprochés de la position cathare (je pensais à la théologie du Process chez les protestants libéraux) et je pensais du côté catholique (c’était en 1994!) Dans le Nouveau Testament, la résurrection de Jésus-Christ a un caractère unique. C’est dans la clandestinité que les protestants doivent enterrer leurs morts. En France dans la deuxième moitié du XVI° siècle, les enterrements des protestants ne sont plus possibles dans la terre « sacrée » des cimetières et même dans les terrains les jouxtant. La cérémonie d’enterrement, très réduite au XVI e siècle est apparue au XIX e siècle : elle est destinée aux vivants et non au mort. Les municipalités doivent fournir un cimetière aux sujets non catholiques et des cimetières protestants peuvent à nouveau être créés. Dans cette procédure laïque, le curé, qui avait le monopole de l’état civil, n’intervient plus : le roi pouvait ainsi savoir qui mourrait dans son royaume et vérifier les conditions d’inhumation. L’Évangile ne nous est pas donné pour satisfaire notre curiosité mais pour nous placer dans la lumière des promesses qui l’éclairent. Présentée par Angelika Krause. De fait la dépouille n'est plus importante, et les rituels ne doivent pas être concentrés sur le corps mais sur les vivantsqu'il faut aider à passer cette épreuve. Actualités-journal protestant - Religion - Protestantisme - La prière chez les protestants. Wir verwenden Cookies, um Ihnen das beste Erlebnis auf unserer Website zu bieten. le paradis où vont ceux qui sont dignes d’être sauvés. La mort et les … En revanche, j’aime beaucoup sa manière de présenter les croyances des hérétiques les quatre premiers points p. 23 mais pas le point 5 (la mort et la résurrection du Christ ne sont pas niés mais spiritualisés) , les sept autres points(p. 24) sont ..présentés avec pertinence. SCHLUMBERGER Laurent, „Qu’est-ce que la prédication chrétienne doit dire sur ce qui suit la mort ?“. Les grands historiens de la mort, Ariès, Vovelle et Chaunu se sont avant tout attachés au contexte catholique. Plus tard, après l’exil des Hébreux à Babylone, l’idée de la résurrection apparaît, sous l’influence perse. La cérémonie dite « service d’actions de grâce » est toujours très demandée, même dans les familles peu pratiquantes.

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