la valeur de l'art en philosophie

17 Jan la valeur de l'art en philosophie

D’une certaine manière, la rencontre revenait ainsi, par d’autres biais, sur la question qu’avait posée le colloque de l’an passé, comme pour mieux y répondre. La valeur infinie de l’art ne peut que s’approfondir au contact de ce paradoxe d’universalité des faits subjectifs révélés et exprimés dans la dimension singulière d’un style. Étrangement – et c’est finalement l’intérêt de ce colloque –, il n’a pas tant été question de ces processus. Acheter ou vendre une oeuvre d'art ou une peinture? L’édition de l’émission Philosophie d’Arte sur l’art (2012). L’idée de base est que l’art s’oppose à la nature, à ce qui est produit sans l’intervention de l’homme. Il correspond à tout ce qui n’aurait pas existé sans l’action de l’homme. expressions " arts et métiers " ; l'art d… Après la parution, en mars dernier, du nouvel ouvrage de la sociologue Nathalie Heinich, intitulé Des valeurs.Une approche sociologique (Gallimard, coll. En cela, ils ont été rejoints par Nietzsche et Deleuze. Ce propos rejoignait celui de Zheng Guogu, artiste chinois. Selon ces derniers, la valeur d’un objet dépend de celui qui se l’approprie, soit du désir qui pousse un certain sujet vers un certain objet. En parfait écho à ces discours, Clélia Zernik, professeure de philosophie de l’art aux Beaux-Arts de Paris, rappelait les normes qu’ont pu fixer certains philosophes, la valeur n’allant pas de soi. Bernard Blistène rappelait ainsi que Marcel Duchamp, à travers ses ready made, voulait que sa vie soit sa plus belle œuvre d’art. L'« axiologie » autre nom de la philosophie de … Cécile Bernard témoignait du fait qu’elles sont même présentes de nos jours, aux côtés des galeries, sur le premier marché, en contact direct avec certains artistes. L'art est synonyme de technique (cf. Publication date 1866 Collection americana Digitizing sponsor Google Book from the collections of Harvard University Language French. Peut-on se connaître soi-même ? Arts mineurs, arts libéraux, art et métiers : toutes ces expressions conservent dans la langue des sens archaïques du terme. À coup sûr, la question mériterait d’être posée dans un prochain colloque. Le prix d’une œuvre pouvant être perçu comme le reflet de sa valeur artistique et intellectuelle, les maisons de vente exercent de plus en plus une fonction de conseil. À propos cette fois du travail de Tino Sehgal, aux confins de la danse et de la performance, il expliquait que, aujourd’hui, le fétichisme pouvait se déplacer de l’objet que l’on voit à celui qu’on imagine, Tino Sehgal interdisant la reproduction de ses interventions. Elle se préoccupe de la fonction de l’art. Vivant à Hong Kong, David Baverez, l’un des collectionneurs interrogés par Cécile Bernard à la fin de son intervention, évoquait ainsi la valeur de l’art en Chine où elle est étroitement liée à une quête de sens. G Il pourrait y avoir une valeur qui soit universelle, c’est celle qui a un rapport avec la survie de l’espèce. Elle serait présente dans les objets, les personnes ou encore les divinités et circule des uns aux autres. L’art est par essence affirmation, bénédiction, divinisation de l’existence” (La Volonté de Puissance) – L’art selon Heidegger :”L’essence de l’art, c’est la vérité se mettant elle-même en oeuvre” (Chemins qui ne mènent nulle part) Andreï Erofeev, critique d’art franco-russe, revenait pour sa part sur l’impact social comme autre critère d’évaluation, en évoquant notamment les performances de Piotr Andreïevitch Pavlenski et des Pussy Riots. Deux fils conducteurs ont traversé ces deux journées : l’importance du contexte et une dimension quasi existentielle. Elle se préoccupe de la fonction de l’art. Définir l’art, ne va pas de soi et la philosophie ne sait pas ce qu’est l’art. Le terme désigne à la fois la technique (l'art culinaire, l'art militaire, etc.) Mais ne serait-ce pas oublier un peu vite que le monde de l’art contemporain fonctionne entièrement en réseaux interconnectés ? Kant a cherché à fonder l’objectivité de l’art (“est beau ce qui plaît universellement sans concept“, Critique de la Faculté de Juger). La conception moderne de l’art qui, à partir du 18 ème siècle se caractérise par le rattachement à la beauté et par une définition de cette beauté venue d’un plaisir esthétique plonge ses racines dans la philosophie de Platon. Il est dommage que son tout premier volume portant sur l’art, sous le titre ambitieux de La Valeur de l’art contemporain, s’avère en-deçà des attentes. Du fait d’un engouement du marché pour l’art contemporain, l’influence des grands collectionneurs, devenus de véritables « leaders d’opinion », côtoie désormais celle des prescripteurs traditionnels qui, selon elle, se restreignent aujourd’hui aux musées et aux galeries. Pour le collectionneur Philippe Méaille, certaines œuvres nécessitent, pour être appréhendées, une certaine forme de naïveté, invitant là encore à une révision des points de vue. Aide-en-philo.com, le site d'aide en philo. Philosophie de l'art en Italie by Hippolyte Taine. Dans l’Antiquité, l’art visait à exprimer la Beauté et les conceptions philosophiques sont très différentes. Revue de Métaphysique et de Morale 9 (3):251 - 278 (1901) ... Annales de la Philosophie En Procès / Yearbook of Philosophy in Process 1:137-158. Outre l’absence de la politique culturelle dans les débats, on regrette surtout celle – retentissante – de la critique d’art. Les autres sens sont moins courants actuellement, mais il peut être intéressant de savoir qu’ils existent. Décalant et complétant le point de vue, la pensée chinoise est venue renforcer cette dimension « existentielle » de l’art. L’ŒUVRE COMME RENDEZ-VOUS Définir l’art, ne va pas de soi et la philosophie ne sait pas ce qu’est l’art. L’axiologie est la branche de la philosophie chargée de l’étude de la nature et l’essence de la valeur. Désolé, le formulaire de commentaire est fermé pour l'instant. Pour Bernard Blistène, l’intérêt de ce colloque n’était pas tant la question de la valeur que celle de la crise actuelle des valeurs, liée à une perte de repères. Bien que dominés par une logique de la demande, les marchés privés de l’art offrent quantité d’œuvres de grande valeur artistique. L’enjeu est ici affaire de résonance. Pour ce faire, il citait notamment les Zones de sensibilité picturale immatérielle (1958), parcelles de vide qu’Yves Klein échangeait contre des lingots d’or, ou encore l’Épicerie (1961), à Copenhague, où Daniel Spoerri vendait, au prix d’origine, des produits de l’épicerie voisine étiquetés « attention œuvre d’art ». G. Sorel. Aujourd’hui, quand on évoque l’art on parle très souvent de beaux arts et c’est le sens esthétique qui devient dominant. Le texte se compose de trois parties : Tout d’abord dans la première partie (« L’œuvre d'art vient de […] un intérêt plus grand. ... La valeur de … L’historien de l’art Denys Riout abordait quant à lui le fétichisme qui auréole les œuvres et le poids de la signature de l’artiste. C’est à nouveau le cas de Bernard Blistène. C’est Geoffroy de Lagasnerie, philosophe et sociologue controversé, qui est allé le plus loin en ce sens, cherchant à imaginer une « éthique des œuvres ». Pour l’idéalisme objectif, la valeur ne va pas forcément de soi ; Par ailleurs, pour l’idéalisme subjectif, la valeur se trouve dans la conscience (c’est-à-dire, dans la subjectivité des personnes qui se servent de la valeur). En écho à ces propos, l’artiste Marie José Burki affirmait que, pour elle, l’art faisait de nous des « vivants », en éveillant la curiosité et en permettant, en un sens, de penser le monde. Ainsi, la qualité d’une œuvre d’art s’éprouverait et se ressentirait presque physiquement, en fonction des connexions créées ou non avec le regardeur : en un mot, une histoire de « cœur ». Cependant Platon se montrait déjà très sceptique vis-à-vis de cette conception car l’activité artistique imite le réel, et constitue en soi une illusion. Ce colloque venait-il démontrer à quel point elle avait perdu de son influence ? Penser en valeur consiste à ne penser une chose que sous l'angle de son évaluation autrement dit « à l'une et en fonction de quelque chose d'autre »1. La plupart des œuvres représentent des divinités. Certains travaux sociologiques, interrogeant la critique d’art elle-même, mais aussi le journalisme culturel ou les processus de reconnaissance des œuvres, tendent à le penser. Tout comme en 2016, des intervenants d’horizons différents ont été invités à débattre de ces interrogations : artistes, critiques, philosophes, acteurs du marché de l’art, institutionnels et sociologue, originaires de France, des États-Unis, de Chine, Russie, Suisse, Serbie ou encore du Nigeria. »1 Ludwig Wittgenstein Que la philosophie vaut en tant que discours. Face à la complexité de la notion de valeur, ces derniers n’ont pas hésité à s’appuyer sur des exemples concrets, tout en émaillant leurs propos de références philosophiques et littéraires auxquelles se raccrocher. La valeur de l’art contemporain, Puf-Vie des idées, 2016, 108 p., 9 €. Après une première édition sur le thème de «L’IRRESPONSABILITÉ de l’Artiste » en 2016, Les Beaux Arts poursuivent leurs colloques internationaux thématisés qui offrent une tribune à des personnalités d’horizons différents, incarnant des visions et des expériences singulières. La branche s’occupant du Beau est appelée philosophie de l’art. Autrement dit, quels sont désormais les processus aboutissant à la reconnaissance du travail d’un artiste ? QUÊTE DE SENS Il évoquait, pour sa part, le « génie » comme critère de choix. La valeur économique d’une œuvre d’art repose sur une loi d’offre et de demande comme tout artefact. L’histoire de la façon dont nous avons cru au mensonge du blanc dans la sculpture classique. La collection La Vie des Idées, tout comme l’excellent magazine en ligne auquel elle est associée, offre au grand public un accès privilégié aux débats contemporains qui animent les sciences humaines et sociales. Les deux ont sans doute joué. Il semble en effet difficile de considérer comme de même nature l'impression esthétique qui nous fait trouver un tableau saisissant, le respect pour une décision politique courageuse, l'approbation d'un acte charitable, l'admiration pour une performance intellectuelle, le jugement portant sur le Freud, Métapsychologie : l'hypothèse de l'inconscient (1) Russel, Problèmes de philosophie : La valeur de la philosophie; Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Disséminée dans certaines interventions, centrale dans d’autres, cette idée a, elle aussi, été quasi omniprésente. Penser la question de la valeur en art, la question des valeurs de l'art, à un moment où la promotion semble massivement prendre la place de la critique, cela revient à articuler après d'autres (et profitant de leurs acquis, du recul sur leurs réflexions) art et éthique. Leurs pratiques relèvent en effet de deux conceptions philosophiques contraires. L'esthétique est l’une des branches traditionnelles de la philosophie. Ainsi, Philippe Méaille, collectionneur – entre autres d’œuvres conceptuelles d’Art & Language –, s’appuyait sur Joséphine, la cantatrice (1924) de Franz Kafka afin de revenir sur les cadres indispensables à l’existence des œuvres. En guise d'introduction, vous pouvez consulter ces quelques pages d'introduction à l'histoire de l'art (avec de nombreuses images) ainsi que ces textes sur l'art.. Qu'est-ce que l'art ? Selon Andreï Erofeev, l’impact de leurs interventions peut se mesurer à l’aune des condamnations judiciaires, la répression dépendant surtout de l’écho qu’une œuvre trouve, ou non, auprès de la population. Loin de nos conceptions occidentales, l’« énergie » est pour lui la seule norme qui vaille. L'artiste n'est pas fondamentalement distingué du technicien, ou de l'artisan. Dans l’Antiquité, l’art visait à exprimer la Beauté et les conceptions philosophiques sont très différentes. ; Cette émission pose le problème du génie de la production artistique. Voilà une interrogation universelle. L’enjeu affiché était d’ouvrir la réflexion sur la pluralité de cette notion : valeur esthétique ou symbolique, mais aussi valeur sociale ou encore économique. Après la parution, en mars dernier, du nouvel ouvrage de la sociologue Nathalie Heinich, intitulé Des valeurs. Pourquoi opposer Art contemporain et Art antique? Qu’est-ce que l’art ? Parler de valeur c'est « chercher ce qui vaut » et ainsi poser le problème de l'action et de son fondement légitime. Également impliquées dans la définition de la valeur des œuvres, les ventes aux enchères valident les cotes des artistes. On peut définir la philosophie de l'art, ou l'esthétique, comme cette discipline qui cherche à répondre à la question : qu'est-ce que la beauté ?, ou qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ?Donc qui cherche à penser le phénomène de l'art. Beaucoup sont anciens ou disparues, mais contribuent à l’état du terme « art » en français. « Bibliothèque des Sciences humaines »), l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris organisait, fin avril, un colloque international qui ouvrait le débat sur la valeur de l’art. Des espaces spécialisés dans l'Art Antique mais pas uniquement : œuvres d'artistes plus contemporains, expositions de tous styles, sculptures, ateliers, street art, art brut, jeunes artistes, galeries virtuelles... Grâce au net, il est possible de visiter les plus belles galeries du monde sans bouger de son canapé, et c'est tendance : expositions virtuelles, musées en ligne, visites à 360°, mode Street View... Les objets d'art qui datent de la Grèce antique témoignent l'existence d'un artisanat de luxe : Des sceaux en pierres semi-précieuses, des sculptures en or, en bronze ou en argent, des bijoux, des pièces de monnaie... L’artiste Monte Laster, avec son association FACE, illustrait bien cette logique lorsqu’il évoquait sa propre pratique qu’il qualifie d’« art participatif » ou de « sculpture sociale » – de grands projets collaboratifs, axés sur le processus créatif – qui est une manière pour lui de lutter contre les dérives de la société et du monde de l’art. C’est presqu’en réponse à cette question qu’est venue se poser la seconde trame qui a traversé ce colloque : un parallèle entre art et vie, tout aussi classique – voire usé – qu’inattendu dans ce contexte. A travers, l’Antiquité l’art visait à exprimer la Beauté. La conscience suffit-elle à définir l'homme ? À une époque où les normes semblent avoir disparu et où l’offre paraît parfois aussi diverse qu’uniforme – notamment du fait du marché de l’art, ce qui a été évoqué à plusieurs reprises –, se posent la question du jugement critique et, avec elle, celle des conditions d’évaluation des œuvres aujourd’hui, entre prescripteurs et systèmes de valeurs. L’art ne doit être beau, mais plutôt authentique. La traversée de ce questionnement se fera en trois temps. Selon lui, l’actuelle perte de repères nous mettrait finalement face à notre propre responsabilité. Or, si, comme le disait Marcel Duchamp, l’œuvre d’art est un « rendez-vous », chacun pourrait peut-être, face à elle, tenter de réévaluer son propre système de valeurs. La structure du marché change radicalement quand l’oeuvre accède au statut d’oeuvre unique d’un artiste unique. " Pour réfléchir à cette question, on peut partir de la célèbre tripartition aristotélicienne des différents genres d'activités ou connaissances humaines : Le travail fait partie de la poiésis. Hegel a donc montré quelle était la fin de l’art : la représentation sensible de l’absolu. Cependant, au-delà du marché de l’art, c’est l’importance du « contexte », au sens large, qui a compté pour la majorité des intervenants. Un dictionnaire d’esthétique et de philosophie de l’art peut aller jusqu’à répertorier une quinzaine de sens différents. Une approche sociologique (Gallimard, coll. Le but de l'art, c'est de produire aux regards une représentation de l'esprit. L’Art est spirituel et en un sens immortel, l’œuvre d'art est supérieure à tout être de la nature. Le Principe de Conservation de la Valeur Et le Problème de la Transformation. Maurice Lagueux - 1984 - … En plus de la scène comme cadre institutionnel et de ses « adorateurs » comme contexte social, Joséphine s’inscrit également dans un champ artistique – le chant, la performance – et, parce qu’elle retient l’attention, se met à exister, disait-il, « de manière extraordinaire ». Marcel Duchamp jouait sur la valeur symbolique de l’objet qui peut être rattachée au point de vue des physiocrates – une école de pensée économique et politique du 18e siècle. À l’inverse, chez Jeff Koons, le coût de production des œuvres avoisine leur valeur marchande. La question de la valeur est décidément au centre de la réflexion. poétique et politique de l’art 1 Philosophie, langue, valeur : Poétique et rationalité Arnaud Bernadet Université de Franche-Comté – EA 3187 03/12/2005 « Toute philosophie est “critique du langage”. Il dénonçait ainsi le « narcissisme » d’un milieu de l’art contemporain replié sur lui-même, faisant diversion au lieu de faire subversion. Chapter seven (“Les arts, source de plaisir et d’émotion”, 187-213) focuses on aesthetic pleasure, passions and emotions: Z.’s discussion is not without merits, but it is less precise and informative than Richard Sorabji’s recent treatment of this topic. La neutralité des œuvres vis-à-vis du monde, esquivant la réalité, ne serait pas envisageable pour lui. Mais le concept d’art hérite de l’histoire du mot. A-t-elle quitté, malgré elle, le cercle des prescripteurs, reléguée à un simple rôle de validation, voire d’information ? L’art est la production de belles apparences ou de formes « esthétiques » dans un esprit désintéressé. C’est l’occasion pour Hegel de distinguer le comique (qui montre l’absence de valeur de ce qui n’en a pas) de l’ironique (qui nie une valeur existante, soit l’autodestruction du magnifique, du grand et de l’excellent ). Tous les sujets de dissertation et tous les commentaires de texte pour les classes de terminales en philosophie. Dans notre définition de l’art, c’est la même fascination pour l’oeuvre unique et originale, qui est au principe de la rareté économique et de la valorisation artistique ", résume Raymonde Moulin.La sauvegarde de la rareté passe par la garantie de l’authenticité. La branche s’occupant du Beau est appelée philosophie de l’art. Plus familiers pour l’Occident, mais dans le même esprit, les propos de frère Marc Chauveau, commissaire d’exposition au Couvent de la Tourette, décrivaient la rencontre entre des œuvres d’art contemporain (entre autres de François Morellet et Anish Kapoor) et cette architecture sacrée de Le Corbusier, les unes et l’autre se révélant mutuellement. L’art en valeurs. Étymologiquement parlé, l’art est un mot ancien qui a plusieurs sens. Comme la science. Les philosophes modernes, notamment grâce à l’esthétique de Hegel, ont dissocié l’art du beau et lui ont attribué une fonction de miroir du monde. Bernard Blistène, actuel directeur du Musée national d’art moderne-Centre de création industrielle au Centre Pompidou, a également fait référence à des artistes interrogeant la notion de valeur dans leurs œuvres. Selon lui, la question posée était celle-ci : l’art est-il insignifiant ou indigne face à la vie « telle qu’elle est » ? Il se rapproche ainsi de la théorie d’Adam Smith selon laquelle la valeur d’un objet résulte notamment des sommes engagées dans sa production. … Bien que les dessins sur les murs des pyramides de l'Égypte sont composés de lignes simples et des aplats de couleurs basiques, ils reflètent des valeurs sociales, religieuses et politiques. De plus, les innovations artistiques du XXe siècle rendent l’art plus difficile à définir… Aujourd’hui, deux sens différents sont généralement retenus : d’une part, l’art comme production dotée d’une valeur esthétique et d’autre part l’art comme technique. Problème : beaucoup d’entre eux sont à la fois inusités… et présents dans la langue. Elle citait par exemple David Hume qui, au 18e siècle, parlait d’une « norme du goût » qui pouvait être atteinte par l’expérience : expérience de l’Histoire qui définit, dans la durée, ce qui a de la valeur et ce qui n’en a pas, et expérience des « connaisseurs », alliant « délicatesse de perception », expertise et absence de préjugés. Les œuvres de l’antiquité sont chargées d’émotions ; Les peintures, les sculptures et les bas-reliefs qui représentent des scènes de torture, d’amour, de guerre ou de gloire, révèlent des sentiments humains bien réels et bien vivants dans les particules de la pierre. Pour eux, la valeur d’une marchandise dépendait du désir qu’on en avait. Elle ramenait elle aussi la valeur de l’art vers davantage de simplicité, en la situant dans le « faire » et la concrétisation d’une idée, mais également dans les liens que l’art peut créer et les histoires qu’il peut raconter. Aucun au fond. L’art revendique le droit de ne pas être utile, et le crie haut et fort dans les musées, les biennales, la rue. Ce n'est pas un acte anodin et vous avez sûrement besoin de conseils... Vous trouverez sur antic-art.com tous les conseils pour acheter une oeuvre d'art, que ce soit sur internet, chez un galeriste, un antiquaire ou chez un particulier. Au-delà de l’impact social comme critère – qui était mis en avant par Andreï Erofeev –, c’est l’explicitation et le déploiement du monde qui sont ici défendus, prenant la vérité de ce dernier pour nouvelle valeur. 28 Des « attitudes fondamentalement différentes en face de l’univers » nous amènent à la théorie des valeurs que doit prendre en compte la science de l’art, autant que la philosophie de la culture, si elle se ressaisit pour penser ses problèmes d’une manière cohérente sans s’arrêter à des moments particuliers de … En particulier le sens (1), sans lequel on ne comprendrait pas certaines oppositions (Art / Nature). LA SCÈNE DES VALEURS Ainsi, la fonction de l’art était d’idéaliser le réel. Ce deuxième colloque s’est avéré moins inégal et encore plus fructueux que le précédent. L’oeuvre d’art ne nous apparaît qu’une fois finie, dans sa perfection, faite et non pas en train de se faire. Quittant cette dimension spirituelle, certaines interventions introduisaient, dans ce parallèle entre art et vie, la notion de responsabilité. Deux stratégies s’offrent donc aux créateurs : prendre la population et le pouvoir comme des ennemis à combattre – c’est le cas de Pavlenski – ou, au contraire, cohabiter et tenter d’établir un dialogue – dans le cas des Pussy Riots. Serait-ce en raison d’une thématique moins insaisissable que la précédente ou bien plutôt des effets de la maturité ? L’oeuvre d’art est une forme d’expression plus complète peut-être, humainement plus profonde, que l’expression verbale; elle appelle de la part du spectateur, un engagement dans l’ordre du sentiment, dont certains esthéticiens modernes pensent pouvoir dégager les lois ou les “catégories”. Que l’on soit d’accord ou non avec ces différentes interventions, on ne peut que reconnaître que la complexité de la valeur de l’art n’a en rien été esquivée. De manière beaucoup plus nette encore, évidemment, certains artistes ont abandonné toute volonté de virtuosité technique, mais dans le même but que Picasso : exprimer une idée ou un sentiment de manière efficace, ou en tous cas de la manière qui leur paraissait intéressante, sans s'embarrasser de la question de la … Denys Riout convoquait quant à lui Robert Filliou : « L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art. » Enfin, pour ne citer qu’eux, l’artiste et critique irlandais Brian O’Doherty disait que l’ancêtre de la question de la valeur de l’art était tout simplement celle de la définition de la vie elle-même. De même, chez Karl Marx, la valeur d’échange est établie en fonction de la quantité de travail qui a été nécessaire. L'Antiquité n'a jamais cesser d'inspirer les artistes modernes et contemporains, lesquels se nourrissent notamment de l'art grec et romain surtout depuis les années 1970. Il évoquait notamment les ready made de l’incontournable Marcel Duchamp et, à l’extrême opposé, les œuvres de Jeff Koons. Ce qui a généré des merveilles vivantes de l’époque de la Mésopotamie, l’Egypte antique, la Grèce et Rome jusqu’à nos jour. Il citait Marguerite Duras qui, dans la Douleur (1985), écrivait qu’elle pouvait parfois avoir honte de la littérature. Évaluer et agir sont liés. Mais, demandait-elle, faut-il encore aujourd’hui inclure une forme de normativité ou, au contraire, laisser œuvrer cette nouvelle labilité ? Après avoir ouvert le bal, en 2016, avec un premier colloque consacré à l’(ir)responsabilité de l’artiste, les Beaux-Arts de Paris ont organisé une nouvelle rencontre, toujours coordonnée par Kathy Alliou – chef du département Développement scientifique et culturel de l’école –, qui, cette fois-ci, s’intéressait à la valeur de l’art. Pourtant, elle se produit sur scène et trouve son public. Catherine David, directrice du pôle Recherche et mondialisation du Centre Pompidou, et Bernard Blistène ont tous deux insisté sur l’importance du temps dans les processus de reconnaissance d’une œuvre : celui du recul que permet l’Histoire, à plus ou moins long terme, mais également celui que requiert la connaissance d’une œuvre et de son contexte. La finalité des galeries d'art contemporain est d’encourager les jeunes artistes, repérer des talents prometteurs et rendre les œuvres d’art en tous genres, disponibles à l'achat pour tous à des prix raisonnables. Sortant du schéma opposant centre et périphéries « alternatives » – donc, en un sens, « inférieures » –, elle préférait parler de « modernité en réseau » où les circulations et les transferts incitent à dépasser les normes qui nous sont familières afin, disait-elle au sujet, entre autres, d’œuvres d’artistes indiens, de « faire entrer ces œuvres dans le débat et pas dans un canon ».

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