naturalisme philosophie descola

17 Jan naturalisme philosophie descola

Descola déduit de ces tentatives d’échapper à la distinction entre nature et culture la nécessité de rechercher une source « tierce », plus fondamentale, des différentes ontologies des sociétés humaines, y compris la nôtre, avec sa distinction si tranchée entre nature et culture. Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. Dans sa version radicale, le naturalisme refuse toute rupture épistémologique ou tout fossé logique infranchissable entre les faits naturels et les valeurs, celles-ci pouvant être expliquées naturellement. David M. Armstrong et David K. Lewis comptent parmi les principaux philosophes à y avoir contribué. Cette critique de la théorie de l'identité a constitué un point d'accord pour rechercher d'autres solutions au problème corps-esprit dans un cadre naturaliste mais non-réductionniste. Les doctrines morales ou politiques qui tentent de se justifier à partir de thèses relevant du naturalisme (darwinisme social, eugénisme, certaines formes de l'écologisme) en constituent donc, en ce sens, des dérives. En théorie, le naturalisme accorde, parmi les sciences, une position privilégiée à la physique[13]. Dans la perspective naturaliste, le réductionnisme physicaliste (ou physicalisme) se trouve être la meilleure position ontologique que nous ayons trouvée à ce jour, meilleure par exemple que l'idéalisme, le vitalisme ou le dualisme. Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site web dans le navigateur pour mon prochain commentaire. Le naturalisme correspond chez lui à l’idée selon laquelle il n'existe pas de tribunal plus haut de la vérité que la science elle-même. En philosophie contemporaine, on qualifie généralement de « naturaliste » le partisan de la famille de théories pour lesquelles des entités métaphysiques ou des normes d’un type donné (principes logiques, mathématiques, éthiques ou cognitifs) sont entièrement réductibles aux genres d’objets ou aux lois étudiés dans les sciences naturelles (physique, biologie, psychologie, etc.). Philippe Descola mobilise les courants philosophiques d’inspiration phénoménologiques et les différentes philosophies de l’environnement afin d’apporter une « possible contribution à une désagrégation du mode d’identificationnaturaliste » … C'est cette dernière qui, selon lui, a produit et est nourrie par la démarche scientifique en occident. La liste des philosophes naturalistes l'ayant critiqué inclut des auteurs aussi significatifs que Saul Kripke, Jaakko Hintikka, David K. Lewis, Jerry Fodor ou Hilary Putnam. Il n'y a par conséquent pas de meilleure méthode que la méthode scientifique pour juger des affirmations de la science, et il n'est nul besoin pour ce faire d'avoir recours à une « philosophie première » telle que la métaphysique ou l'épistémologie. L’anthropologue Philippe Descola nous a fait reconsidérer l’idée de nature. La complétude « causale » (concernant la totalité des causes) et « nomologique » (concernant la totalité des lois) de la physique est ce qui justifie, pour le partisan du naturalisme réductionniste, que les descriptions que la physique nous donne du monde sont celles qui nous présentent le mieux comment sont « vraiment » les choses[13]. La dernière modification de cette page a été faite le 1 décembre 2020 à 13:55. Published 23/08/2013. L'homme et l'univers entier sont donc susceptibles, en principe, d'être expliqués par les sciences de la nature. Les naturalistes stricts (ou « quinéens ») s'opposent aux philosophes qui prétendent que nous pouvons nous servir de certaines intuitions du sens commun comme point de départ de la réflexion philosophique. Baruch Spinoza est parfois considéré comme le premier des philosophes naturalistes modernes dans la mesure où il est le premier à définir clairement la nature en tant que somme de tout ce qui existe et à refuser explicitement tout recours à des causes extérieures dans l'explication du monde. Comme pas mal de sociologues et d'anthropologues, le parcours de Philippe Descola commence avec la philosophie. Pour l'anthropologue, Philipe Descola qui a dirigé son organisation et son comité, il s’agit d’examiner dans une perspective interdisciplinaire les questions soulevées par les déplacements de la frontière entre déterminations naturelles et déterminations humaines. Elles ne peuvent pas, en effet, décrire et expliquer les objets de leur domaine complètement, par leurs concepts propres, car elles sont obligées d’avoir recours à des concepts et des lois de la physique fondamentale. Bien qu'il soit parfois qualifié de « métaphysique », il ne faut pas entendre nécessairement par là une théorie spéculative portant sur un domaine d’être présumé existant au-delà du monde empirique, et par là-même inconnaissable, mais le développement de catégories générales qui cherchent à saisir la « réalité » du monde empirique[13]. - ses traditions savantes : les techniques traditionnelles, les croyances et les coutumes non-occidentales se sont mobilisées dans la question du débat science/société de manière plus explicite qu'ailleurs. Le second point fait du naturalisme un anti-dogmatisme philosophique. Cet accord implique trois types d'exigences pour la philosophie : Daniel Dennett résume ainsi ces exigences dans sa définition du naturalisme, position qu'il défend lui-même : Le naturalisme est parfois considéré par ceux qui le soutiennent comme une « supposition métaphysique »[6],[12] tacite de la science, ou comme un « postulat ontologique »[6] et philosophique sur lequel elle fonde son développement. Account & Lists Account Returns & Orders. L'indécise s'intéresse à l'histoire, la philosophie et la sociologie des sciences, en particulier au sujet de la physique (espace, temps, matière) et au sujet d' l'Inde. Historiquement toutefois, ces deux conceptions du monde se sont développées conjointement. Theme by Press Customizr. Ces distinctions, comme le montre un ouvrage collectif et interdisciplinaire, n'ont désormais plus cours. De la philosophie à l'anthropologie. (Cela me fait penser à l’ordre cosmique qui se présente comme un parcours lubrifié qui s’accomplit sans obstacle  chez les Egyptiens, comme l’explique Rémi Brague [2]). Les champs obligatoires sont indiqués avec *. Philippe Descola: par-delà nature et culture. Une grande partie de la philosophie analytique de la seconde moitié du XXe siècle fut même élaborée en opposition directe à Quine. Section inappropriée concernant l'anthropologie. PAR-DELÀ NATURE ET CULTURE: Amazon.ca: DESCOLA,PHILIPPE: Books. Plus exactement, il considère que les explications proprement physiques sont celles qui répondent le mieux aux exigences scientifiques d'explications par des causes et des lois. Cette thèse est notamment soutenue par Martin Mahner qui distingue deux interprétations possibles du rapport aux sciences de ce qu'il nomme indifféremment « naturalisme métaphysique ou ontologique » : Il considère que le sens fort est à privilégier, parce que le devenir et le succès de la science sont liés selon lui aux thèses ontologiques du naturalisme. Philippe Descola : On a coutume de reprendre, en France en tous cas, une distinction que Lévi-Strauss avait proposée, il y a pas mal de temps déjà, entre anthropologie, ethnologie, ethnographie. Elle produit cinq fois plus de publications scientifiques d’importance que la République populaire de Chine. Avec l'émergence dans les années 1950 de la philosophie de l'esprit, de nombreuses tentatives d'expliquer la vie mentale en termes de processus naturels ont été faites. Les sciences naturelles et la philosophie sont ainsi perçues comme deux activités continues. D’abord, Philippe Descola repère des discontinuités complexes et partielles dans le passage au naturalisme occidental : ainsi la question de l’intériorité (comme « conformation du corps physique », p. 274) aurait surgi d’abord dans la peinture hollandaise du xviie siècle avant d’investir le … M. Esfeld, « Le réalisme scientifique et la métaphysique des sciences ». À l’intérieur de celle-ci, en outre, on voit opérer au fil du temps une dynamique, très caractéristique du naturalisme, qui consiste en une domination de plus en plus manifeste du pôle physique sur le pôle moral, de sorte qu’au fil du temps – on peut bien sûr voir des étapes dans ce mouvement, qui s’étend sur quatre siècles – il … Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Pour les naturalistes, notre meilleure vision de la réalité est celle qui nous est donnée par notre meilleure et dernière science. Dans sa forme la plus radicale, le naturalisme s'oppose à l'idée que les philosophes peuvent découvrir de manière a priori des vérités et il soutient qu'un énoncé philosophique n'est considéré comme vrai que de manière simplement provisoire. Selon Descola, les « visions du monde » se déclinent selon un axe double, celui des intériorités et celui des physicalités. Écartant toute forme de transcendance, le naturalisme conçoit l'activité philosophique dans le prolongement de l'activité scientifique. Il en va de même de l'âme humaine dont la notion est soit rejetée, soit « naturalisée ». Dans ses recherches, Descola entend dépasser le dualisme qui oppose nature et culture en montrant que la nature est elle-même une production sociale, et que les quatre modes d’identification qu’il a distingués et redéfinis (totémisme, animisme, analogisme et naturalisme) ont un fort référentiel commun anthropocentrique. Source des chiffres : Sagasti, Francisco R, Jean Jacques Salomon, and Céline Sachs-Jeantet. L’Inde face aux sciences occidentales : de Gandhi à Nandy. Le naturalisme s'inscrit dans une longue histoire, qui remonte à l'Antiquité, mais il est aussi devenu l'un des plus importants mouvements philosophiques actuels, largement prédominant dans les pays de langue anglaise. Pour Philippe Descola, le naturalisme entre dans un des quatre modes d'identification des existants, humains et non humains ; ceux-ci sont : le totémisme, l’animisme, l'analogisme et le naturalisme. Il fut sans doute le naturaliste le plus systématique et le plus intransigeant du XXe siècle. « C'est au sein même de la science, et non dans une quelconque philosophie première, que la réalité doit être identifiée et décrite », traduit de W. V. O. Quine (1981), Proceedings and Addresses of the American Philosophical Association. Si de nombreux philosophes ont contribué au naturalisme et ont accepté la position générale de Quine, sa conception a néanmoins suscité de nombreuses réponses critiques de la part de ses successeurs. Aucune de nos connaissances n'est tenue pour sacrée ou intangible. {{site_title}} © {{year}}. Pour eux, les dieux ne peuvent avoir un effet dans le monde naturel que s'ils font eux-mêmes partie du monde naturel. 75. À propos de : Les Natures en question, sous la direction de Philippe Descola, éditions Odile Jacob - La modernité s'est construite sur l'idée d'un partage fondamental entre la nature et la culture, entre les humains et les non-humains, entre le monde et l'esprit. Philippe Descola mobilise les courants philosophiques d’inspiration phénoménologiques et les différentes philosophies de l’environnement afin d’apporter une « possible contribution à une désagrégation du mode d’identification naturaliste » (p. 324). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Elle se questionne sur la démarcation entre savoirs et sciences mais aussi entre sciences et traditions. The Uncertain Quest : Science, Technology and Development. Dans l'Antiquité grecque et romaine, certains philosophes comme les stoïciens et les atomistes (Démocrite et Épicure notamment) refusent toute implication de forces ou d'entités surnaturelles. nous ne possédons aucune source non naturelle de connaissance (principe épistémologique). Bonjour Jérome Bru, La section « Naturalisme et anthropologie (Philippe Descola) » que vous avez ajouté présente la position d'un unique auteur et concerne essentiellement l'anthropologie.Elle n'a donc pas sa place dans un article qui présente le naturalisme philosophique tel qu'il est défendu par des philosophes naturalistes. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. Philippe Descola, né en 1949 à Paris, est un anthropologue français.Ses recherches de terrain en Amazonie équatorienne, auprès des Jivaros Achuar, ont fait de lui une des grandes figures américanistes de l'anthropologie. L’anthropologie me semble un préalable à tout le reste! ils remettent en cause la validité du point de vue que nous offre l', ils rejettent la possibilité d'un point de vue transcendant sur le monde (ce que. Selon le philosophe Daniel Dennett[8], c'est cette capacité de la théorie darwinienne à expliquer la vie sans recours à des entités ou des principes transcendants qui lui confère sa force et sa validité. Il soutient qu'il n'y a pas de limite a priori à l'explication scientifique. Tous sont des pays industrialisés sauf l'Inde, qui a maintenu un classement régulier à la huitième place depuis le début des années 1970. (Lyon: 2014, Presses Universitaires de Lyon. Même s'il existe de fait des limites au développement scientifique à une époque donnée, rien n'exclut que la nature soit entièrement intelligible et il n'y a pas de limitations définitives à l'extension des connaissances scientifiques. Quels que soient les inconvénients de cette distinction, il me semble qu’elle est utile. Un article de la revue Ethnologies (Exposer les paysages sonores) diffusée par la plateforme Érudit. Elle enquête dans les laboratoires de physique moderne (mécanique quantique, physique des particules) indiennes et françaises. Tokyo: United Nations University Press, 1994. Les schèmes intégrateurs des pratiques humaines peuvent être ramenés à deux modalités fondamentales de structuration de l’expérience individuelle et collective : identification et relation (p 163). Aussi, le naturalisme implique-t-il une forme d'optimisme scientifique associé à une conception « réductionniste » du savoir, double aspect du naturalisme qu'exposait déjà très bien Claude Bernard en 1865 dans le domaine de la biologie : À partir du XVIIe siècle, avec le développement des sciences de la nature, un certain nombre de philosophes comme Descartes ou Spinoza ont proposé différentes manières de comprendre la place que l'esprit occupe dans le monde physique. À des degrés différents, tous ces philosophes ont émis des objections contre les implications du naturalisme de Quine, notamment contre certaines conséquences radicales comme son béhaviorisme strict au regard de la vie mentale et son rejet de notions équivoques comme la notion de possibilité. Selon David M. Armstrong[4], le naturalisme philosophique est une forme de monisme philosophique qui possède deux volets, l'un ontologique (concernant ce qui existe) et l'autre épistémologique (concernant le savoir). À la différence du matérialisme, le naturalisme est pour cette raison une conception plutôt méthodologique qu'ontologique. Pour eux, la philosophie n'est pas une activité plus fondamentale que les sciences de la nature. La première thèse ontologique du naturalisme est négative : le naturalisme rejette en effet la notion de transcendance. Si, par exemple, nous pensons qu'un animal dépourvu des fibres nerveuses C du cortex sensitif (associées chez l'homme et les mammifères à la douleur) peut souffrir malgré tout, comme c'est le cas semble-t-il du poulpe ou d'autres invertébrés, alors il est faux d'affirmer que les concepts de douleur et de fibres C renvoient véritablement à la même chose. L’ouvrage est composé d’un texte de conférences de Philippe Descola prononcées à l’INRA, ainsi que des questions et des réponses qui ont suivi les deux interventions ayant eu lieu en 2007 et en 2008. En philosophie, le naturalisme est la conception d'après laquelle tout ce qui existe – objets et événements – peut être expliqué par des causes ou des principes naturels. En France, nombre de scientifiques partagent aujourd'hui une perspective naturaliste, notamment dans le domaine des sciences cognitives et de la neurologie[1]. naturalisme, tendance pour les langues artificielles à reproduire les irrégularités des langues naturelles. B. Callicott, « Primauté de la philosophie naturelle sur la philosophie morale », pp. Faire de la sociologie indienne avec des catégories de pensée indiennes, évidemment ! Présenté sous sa forme la plus succincte, le naturalisme est donc la combinaison de deux principes essentiels : L'ambition ontologique du naturalisme est de développer une vision cohérente et complète de la nature sur la base des théories scientifiques. La biologie, par exemple, est un cas de science spéciale, portant sur les cellules et les organismes vivants. Le naturalisme s'inscrit aujourd'hui en grande partie dans le contexte de la philosophie analytique qui, depuis son tournant « ontologique », ne consiste plus uniquement en l’analyse logique du langage mais, plus largement, en un discours argumentatif visant la compréhension du monde et de nous-mêmes en accord avec les données des sciences de la nature. En amont de la sortie du documentaire Composer les mondes, qui s'attache à présenter la pensée de Philippe Descola, nous avons rencontré l'anthropologue. Cet engagement ontologique en faveur de la physique[13] part de l'idée que les théories physiques fondamentales et universelles se distinguent des théories des sciences spéciales. Parce que ces activités sont liées, le naturaliste soutient notamment que la recherche et la découverte scientifiques permettent d'améliorer ou de réviser notre héritage philosophique. Du point de vue ontologique, le naturalisme soutient qu'il n'existe rien en dehors de la nature, tandis que sur le plan épistémologique, il affirme que les sciences de la nature sont les seules voies d'accès à la connaissance authentique. De cette expérience ethnographique, il tire la matière de sa thèse intitulée, La Nature domestique. Il nous explique pourquoi, selon lui, la nature n’existe pas, pourquoi il est urgent de changer notre vision du monde face aux crises écologiques, et comment s’y prendre pour apprendre de nouvelles façons d’habiter la Terre. "Philippe Descola dans Par-delà nature et culture (2005) ... 'une sorte de syntaxe de la composition du monde. Toutefois, l'explication d'un fait n'en constitue pas la justification, et le naturalisme philosophique n'a pas de caractère prescriptif : il ne prétend pas dire ce qui doit être ou ce qui doit se faire. W. V. O. Quine est, dans une large mesure, responsable de la prééminence actuelle du naturalisme chez les philosophes anglo-saxons car il a su en définir précisément la méthode et a développé une réflexion à son propos. L'idée que le monde est un et causalement clos (sans cause extérieure) est une revendication centrale du naturalisme philosophique depuis ses origines : aucun événement dans le monde ne peut être causé par quelque chose qui se trouverait en dehors du monde naturel. Tous droits réservés. les données scientifiques doivent être intégrées à la réflexion philosophique ; les thèses philosophiques doivent être compatibles avec ces données ; le questionnement philosophique doit se formuler de façon à pouvoir recevoir une réponse provenant des sciences de la nature. naturalisme, nom qui désigne en science l'activité du naturaliste. Or le recours aux entités biologiques et à leurs interactions causales ne suffit pas à expliquer la totalité des phénomènes biologiques, et les explications biologiques ne peuvent être des explications complètes. 41-62 – C. Larrère, « La question de l’écologie ou la querelle des naturalismes », pp. L'univers, et toutes les entités qui le composent, recouvre tout ce qui existe et il n'existe donc pas de causes surnaturelles ou supra-naturelles susceptibles de l'expliquer. Try. On peut considérer que la plupart des neuro-scientifiques adhèrent explicitement ou tacitement à la théorie de l'identité esprit-cerveau (Jean-Pierre Changeux, António Damásio, Stanislas Dehaene, notamment, défendent cette position). Être au monde. Enfin, le livre interroge notre modernité à travers le naturalisme qui est une façon de penser les choses dans un rapport particulier à l'espace, en lien avec la science et la conception mathématique. De septembre 1976 à septembre 1979, Philippe Descola vit au contact quasi continu des Jivaro Achuar, dans le haut bassin équatorien du Rio Pastaza, à la frontière entre l'Équateur et le Pérou. M. Mahner, « Le rôle du naturalisme métaphysique en science », Voir notamment Daniel Dennett et sa critique du. En … Parce que les causes et les lois physiques régiraient fondamentalement tous les phénomènes, les explications physiques qui s'appuient sur elles seraient les seules à pouvoir prétendre à l'universalité. C’est cette combinaison que je désigne par le terme de « naturalisme ». Philippe Descola et Tim Ingold. Philippe Descola, propos recueillis par Martin Duru publié le 30 avril 2009 2 min. Il croit donc à la possibilité d'un certain progrès en philosophie. Ce projet est qualifié de « naturalisme métaphysique » par certains auteurs, notamment par Richard Carrier[5], Martin Mahner[6] et Michael Esfeld[7], au sens où il s'appuie sur l'idée que tout ce qui « existe » appartient à la nature, entendue comme monde spatio-temporel régi par des lois. L'indécise tente de comprendre comment les différentes représentations du réel se côtoient dans les pays émergents. naturalisme, en anthropologie, une des quatre ontologies, avec l'animisme, le totémisme et l'analogisme, définies par Philippe Descola. Les travaux de l’anthropologue Philippe Descola nous enseignent que la manière dont les Occidentaux distinguent l’homme de l’animal n’a rien d’une évidence. ... chez Philippe Descola, et ainsi qu'il a pu l'évoquer lui-même, une part de contexte familial et social, mais aussi de tempérament personnel : ... Anthropologie Philosophie Ethnologie Capitalisme Ontologie Naturalisme Ecologie Nature Philippe Descola … ISBN: 978-2-7297-0887-0). Pour Quine en particulier, il n'y a aucune séparation véritable entre ces deux manières de comprendre le monde, de sorte que la réflexion philosophique ne comporte rien de particulièrement spécial ou d'unique, ce qui oblige le philosophe à une forme de modestie intellectuelle : Ecartant la transcendance aussi bien dans le champ épistémologique que dans celui de l'ontologie, les naturalistes préfèrent voir la philosophie et la science comme des activités collectives soumises aux mêmes normes élémentaires. Parmi elles, le fonctionnalisme (Jerry Fodor, Hilary Putnam), le monisme anomal (Donald Davidson) et l'instrumentalisme (Daniel Dennett) constituent aujourd'hui des théories naturalistes de l'esprit auxquelles adhèrent un grand nombre de philosophes naturalistes qui n'adoptent pas l'attitude réductionniste. Pour n’en citer que quelques-unes : la voie socio-empiriste, la sociologie dite pragmatique, le naturalisme culturel, la démarche de P. Descola. L'ouvrage de Philippe Descola dégage ainsi quatre ontologies (totémisme, naturalisme, analogisme, animisme) mises en place comme autant de manières d'appréhender le monde de la chaîne continue des êtres à la dichotomie naturaliste. Portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales, Style de pensée scientifique ? « Tout comme j'ai affirmé que les expériences sont des processus physiques dans le cerveau, j'asserte aussi que les croyances et les désirs sont des états physiques du cerveau », Fondation Richard Dawkins pour la raison et la science, Union internationale humaniste et éthique, De la suffisance de la religion naturelle, Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Naturalisme_(philosophie)&oldid=177158670, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, Portail:Philosophie analytique/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, le monde naturel est tout ce qui est, et son existence ne requiert aucune cause surnaturelle ou supra-naturelle (principe ontologique).

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