les femmes savantes texte

17 Jan les femmes savantes texte

Je vous chéris assez dans cette extrémité, Que je pourrai trouver l’art de me faire aimer.Henriette. Et ne me rangez pas à l’indigne destin Vous ? Nos pères, sur ce point, étoient gens bien sensés, Mais enfin comptez-vous, monsieur, sur mon suffrage, a-t-elle commis… ?Philaminte. Quelque important que soit ce qu’on veut que je lise, Eh ! Je le crois.Chrysale.Je le crois. Un pédant dont on voit la plume libérale Nous avons pris chacune une haine mortelle Est celui que je prends pour l’époux qu’il lui faut ; Et vous rendez sensible aux charmantes douceurs À faire une action qui confonde l’envie. Vous triomphez, ma sœur, et faites une mine Chrysale. Et, pour n’avoir personne à sa flamme contraire, N’en frissonnez-vous point ? Et n’ont pas dédaigné le rebut de vos charmes ; Je rougis maintenant, Vous laisserez, sans honte, immoler votre fille On voit quelque dégoût pour les nœuds d’hyménée ; Ne troublons point du ciel les justes règlements ; L’esprit doit sur le corps prendre le pas devant ; À moins que vous cessiez, madame, d’être aimable, Cette vérité veut quelque adoucissement. Nous chercherons partout à trouver à redire, J’ai grand regret, monsieur, de voir qu’à vos visées, Et j’aime mieux n’avoir que de communs propos, Si vous jugez de lui tout autrement que nous, Tout destin me seroit, sans vous, insupportable. Des propositions qui pourraient mieux lui plaire ; Prendre part au plaisir d’entendre des merveilles.Henriette. Je ne dis pas cela, mais il faut de nos gens…Philaminte. Et, pour prendre un époux, On ne peut tromper plus galamment. Chrysale. Vous en seriez trop digne ; et les premières flammes Qu’elle nous mette au rang des grands et beaux esprits Allez philosopher tout le soûl avec elle, )Qu’est-ce à dire ? Qu’est-ce que leurs écrits lui rendent de service, Et retenir la bride aux efforts du courroux ?Armande. Qu’une idole d’époux et des marmots d’enfants ! Pour le texte même et de manière exceptionnelle, nous nous sommes référé à l’édition de 1734, dans les cas de faute manifeste, et dans les cas où ses didascalies pouvaient éclairer un jeu de scène particulier. Ces unions de cœurs, et ces tendres pensées, Ce qu’est venu m’offrir l’hommage de sa flamme.Armande. Je n’ai garde.Bélise.Je n’ai garde. Depuis assez longtemps vous connoissez Clitandre ?Chrysale. Quel martyre ! Et, traitant de mépris les sens et la matière, Un monde près de nous a passé tout du long, Ne concevez-vous point ce que, dès qu’on l’entend, A-t-on rien vu d’égal à ces préventions ? De ces chimères-là vous devez vous défaire.Bélise. Hai, ma sœur !Bélise.Hai, ma sœur ! Aurons-nous Henriette ? Ce n’est pas Henriette qu’il aime ?Bélise. À des ressentiments que le mari doit craindre ?Trissotin. Je sens d’aise mon cœur tressaillir par avance. L’amour des beaux esprits qui chez vous m’est contraire Que pour si peu de chose on se mette en courroux ?Chrysale. Qu’elle ne vienne pas m’échauffer les oreilles : Et, si je rends hommage aux brillants de leurs yeux, Ce n’est qu’à l’esprit seul que vont tous les transports, Philaminte. Philaminte. Mais lorsque nous avons les destins si contraires, Que riche appartement est là joliment dit ! Voyez quelle réponse on doit faire à sa flamme.Chrysale. D’avoir admis chez vous un profane, madame, Et vous ne savez pas comme le bruit me pèse. ne voilà pas encore de son style ?Ne servent-pas de rien !Bélise.Ne servent-pas de rien ! D’accord.Philaminte.D’accord. Et que de vous enfin si fort on se soucie ? Si pour moi l’ignorance a des charmes bien grands, De n’étendre l’effort de notre intelligence Les Femmes savantes il a été écrit par quelqu'un qui est connu comme un auteur et a écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Venons-en promptement aux tiercets, je vous prie.Armande. Et faites le contrat ainsi que je l’ai dit. Trouvez-vous, je vous prie, entière sûreté ? Celle que je marie est la cadette.le notaire.Celle que je marie est la cadette. Sont dignes, tout au moins de ma sincérité. J’ai donc cherché longtemps un biais de vous donner Le brutal ! (À Martine.) Montrent qu’il ne se croit jamais victorieux.Vadius. Œuvre du domaine public. Oui, ma femme avec raison vous chasse Dites-moi donc à qui j’obéirai des deux Philaminte, à Chrysale. Je ne veux point d’obstacle aux desirs que je montre.Chrysale. Le paradoxe est fort.Clitandre.Le paradoxe est fort. Les femmes savantes. monsieur, hé bien ! Les droits de la raison sont toujours tout-puissants, Il pourra nous donner une pleine lumière. Quand de sa République il a fait le traité ; Mais quand vous avez fait ce charmant quoi qu’on die, Toujours à vous louer il a paru de glace.Philaminte. Et vingt fois, comme ouvrages nouveaux, Je quitte la partie.Philaminte. Je vous donne avis que sa philosophie n’en veut qu’à vos richesses, et que vous ferez bien de ne point conclure ce mariage, que vous n’ayez vu le poëme que je compose contre lui. Par arrêt de la cour, de payer au plus tôt PHILAMINTE, femme de Chrysale. Pour armer contre moi toute votre éloquence, ah ! Et, de cette union de tendresse suivie, tout à la fois perdre ainsi tout mon bien !Philaminte, à Chrysale. Pis que tout cela ! Armande. Quantité : 9,60 € Prix réduit !-20%. Qui laisse de bien loin votre Horace après vous[34].Trissotin. Vous pouvez voir de moi tout ce que vous voudrez, Et le mépris du bien et des grandeurs frivoles Et, de confusion, j’abandonne la place. Vous ?Bélise.Vous le voulez savoir ? Et, sur les questions qu’on pourra proposer, Il est vêtu de noir, et parle d’un ton doux. Vous ?Trissotin.Vous ? En homme dont je veux que vous soyez la femme.Armande. (Aimé Martin.). Hélas ! N’a droit de commander.Henriette.N’a droit de commander. Je ne sais où me mettre, et c’est un vrai dragon ; Il a brûlé deux ans d’une constante ardeur ; Si fait.Philaminte.Si fait. Procédons au contrat. Il nous est bien aisé de nous en éclaircir : Je ne puis qu’être heureux, quand j’aurai son appui. Oh ! Philaminte, une mère autoritaire qui valorise les plaisirs de l’esprit, parvient à entraîner sa fille aînée Armande et sa belle-sœur Bélise dans son sillage. Ariste. Manque-t-il de mérite ? De vous insinuer les belles connoissances ; Et ce qui m’a vingt fois fait tomber de mon haut, Non ; j’en suis assurée. À se bien barbouiller de grec et de latin, Et qu’elle peut aller en se voyant contraindre, Le sentiment commun est contre vos maximes, Armande. Trissotin. Lorphelin Affiche Theatre Poster Affiche Saviez Vous Que Truc Portes Affiches. Dès ce soir.Chrysale.Dès ce soir ? Votre procès perdu !Philaminte, À Chrysale.Votre procès perdu ! Une mère a sur nous une entière puissance ; Et soumettre vos vœux aux volontés d’un père. Et l’on s’en meurt chez nous.Philaminte, à Trissotin. Il nous faut obéir, ma sœur, à nos parents : LES FEMMES SAVANTES. Que…Chrysale.Que… C’est un intérêt qui n’est pas d’importance ; La ballade, à mon goût, est une chose fade : Clitandre. Ce que je vois, monsieur ? nous nous verrons seul à seul chez Barbin[38]. Qu’on voit qu’il m’a traité plus honorablement. Et lui dites qu’afin de lui faire connoître Et cent brimborions dont l’aspect importune ; Ah ! je n’en doute point.Philaminte.Ah ! Mais je ne suis point homme à souffrir l’infamie Et je ne pensois pas que la philosophie Son pouvoir n’est fondé que sur votre foiblesse. Voilà qui se décline : ma rente, de ma rente, à ma rente.Philaminte. Qu’à juger d’une jupe, et de l’air d’un manteau, De quel air il falloit que fût fait le poète ; Et je me trouve assez votre goût et vos yeux ; Lui seul des vers aisés possède le talent !Armande. Pour détromper ma sœur, et lui faire connoître Votre sincère aveu ne l’a pas peu surprise.Clitandre. L’acteur qui le représentait avait affecté, autant qu’il avait pu, de ressembler à l’original par la voix et par les gestes. Par nos lois, prose et vers, tout nous sera soumis : Moi-même.Ariste. D’un prix à mériter seulement qu’on y pense ? Mêler le beau langage et les hautes sciences, Et je ne fuis sa main que pour le trop chérir. Monsieur.Chrysale.Monsieur. Ce nœud bien assorti n’a-t-il pas des appas ?Armande. Aussi n’est-ce point là ce qui me charme en vous ; N’est point, comme l’on sait, un effet du mérite : Et j’en avois si bien deviné tous les traits, Vos attraits m’avoient pris, et mes tendres soupirs Un mérite attaqué de beaucoup d’ennemis ; Nous faisions des jaloux.Ariste.Nous faisions des jaloux. Et qu’aux gens d’un logis il faut avoir recours, Ce subtil faux-fuyant mérite qu’on le loue ; messieurs, que prétendez-vous faire ?Trissotin, à Vadius. Nous serons, par nos lois, les juges des ouvrages ; Vous voilà raisonnable, et comme je vous veux.Chrysale. Le caprice y prend part ; et, quand quelqu’un nous plaît, Moi.Ariste.Vous le voulez savoir ? Sur quoi je voudrois bien avoir vos sentiments.Trissotin. On ne pousse avec lui que d’honnêtes soupirs, Aux suites de ce mot résoudre votre cœur ?Henriette. Pour la contrecarrer, vous marier tous deux. Philaminte, à Henriette, qui veut se retirer.Qu’il a d’esprit ! Et ne veux point d’un cœur qui ne se donne pas.Philaminte. Mais à l’effet entier je veux pousser l’idée Et tous vos biaux dictons ne servent pas de rien.Philaminte. Cependant nous voyons qu’elle ne vous plaît pas.Trissotin. Et pourroit, s’il vouloit, vous montrer quelque chose.Vadius. À votre fille aînée Agréez, s’il vous plait, Pas de résumé . De son bon goût, monsieur, nous voyons des effets. Les femmes savantes, c'est le savoir devenu fou, donc comique. Que, pour l’amour du grec, monsieur, on vous embrasse. Je vous trouve contraire à mes vœux les plus doux : Allons commettre un autre au soin que l’on me donne, Trissotin, Philaminte, Armande, Clitandre. Et tiens son alliance à singulier honneur.Ariste. Venez : on va dans peu vous les faire savoir. Mais vous traiter ainsi, c’est vous pousser à bout. Ils m’ont su révérer si fort jusqu’à ce jour, J’y cours tout de ce pas.Chrysale.J’y cours tout de ce pas. Molière (1622-1673), par Pierre Mignard, 1665. Sans que la liberté d’une telle pensée On voit briller pour vous les soins de notre mère ; Ne flattez point, ma sœur, votre esprit de la sorte : On le dit.Chrysale.On le dit. Où donc est la morale. Qui le rend en tout temps si content de soi-même, Je suis fort redevable à vos feux généreux. Je vis, dans le fatras des écrits qu’il nous donne, Compte-rendu et impressions sur TRISSOTIN ou LES FEMMES SAVANTES au Théâtre Jean-Claude Carrière - Montpellier le 12 février 2016. Il est vrai que l’on sue à souffrir ses discours ; Ces sources d’un amas d’équivoques infames, monsieur, laissons là ce galimatias. Votre digne interprète ?Chrysale.Votre digne interprète ? Raisonner est l’emploi de toute ma maison, Il me tarde de voir notre assemblée ouverte, Les femmes savantes texte analysee; Les femmes savantes texte analysee. pourquoi donc fuyez-vous ?Henriette. Et c’est dans votre cour que j’en viens d’accoucher.Philaminte. Pour le faire venir, vous avez tout crédit. Et que de votre appui je serai secondé.Armande. Et des livres qu’ils font la Cour a bien affaire ! Et son malheur est grand de voir que, chaque jour, Pour voir d’un œil content couronner leur ardeur.Bélise. Et j’avouerai tout haut d’une âme franche et nette, BÉLISE, sœur de Chrysale. N’ait pas vaqué toujours à la philosophie. Couler je ne sais quoi qui fait que l’on se pâme.Armande. Que l’amour de l’étude épanche dans les cœurs. mon Dieu ! TRISSOTIN, bel esprit. Mon frère, il n’est pas mal d’avoir son agrément. ma Laïs ! Vous m’entendez. De faire entrer chez vous le desir des sciences, Et c’est un pur aveu de ce que j’ai dans l’ame. Clitandre. Mais il m’attaque à part comme un noble adversaire On n’y sauroit marcher que sur de belles choses.Armande. Elle n’en reste pas pour cela plus mauvaise. Dont j’ai senti pour vous les atteintes cruelles :(À Philaminte.) Oui ; Clitandre en est charmé, Et nuit et jour vous fait outrage !Si vous la conduisez aux bains,Sans la marchander davantage,Noyez-la de vos propres mains.Philaminte. Et l’on t’y voit partout être en butte à ses traits. Toute construction est par elle détruite ; Qui fait qu’à son mérite incessamment il rit, Beaucoup de gens pourtant le trouvent admirable.Vadius. Fort bien.Ariste.Fort bien. Et se découvre à vous de la sincère flamme… Bélise. À ce que des parents ont sur nous de pouvoir : Résolu de mourir dans cette douce ardeur.Armande. (La Harpe. Je le souhaite ainsi. Chrysale. En quelle estime est-il, mon frère, auprès de vous ?Chrysale. la femme sort, mon frère, et je vois bien Qu’il a le tour galant !Philaminte. Vous ignorez l’histoire, Votre esprit à l’hymen renonce pour toujours, Nous approfondirons, ainsi que la physique, Que du nom de savante on honore en tous lieux : Oui, vous avez raison, et je vois que j’ai tort. Ma foi, je ne sais pas.Philaminte. Dérober quelque aiguière ou quelque plat d’argent ?Philaminte. monsieur ; il n’est pas fait encore : Acte / Scène : Les femmes savantes, I, 2, le 11 mars 1672. C’est par un désespoir où j’ai réduit leurs feux.Ariste. Que je ne connois point ces gens-là.Philaminte.Que je ne connois point ces gens-là. Me met… Henriette.Me met… Tout beau ! Et je veux nous venger, toutes tant que nous sommes, Ce sont repas friands qu’on donne à mon oreille.Philaminte. Pour prendre mieux le temps de le mettre en mon cœur : Philaminte. Que chez elle on se peut former quelque bon goût, Laissez-vous donc lier par des chaînes si belles. Vous l’avez accepté ?Chrysale.Vous l’avez accepté ? Nous avons scrupuleusement conservé la ponctuation originale, même lorsque l’usage ancien peut surprendre le lecteur moderne ; d’une part, parce qu’elle est porteuse d’effets de théâtre qu’il faut respecter, d’autre part, parce qu’elle possède sa cohérence propre à laquelle il est aisé de s’accoutumer. Que j’ai voulu tenter pour servir vos amours, À signer leur contrat vous pourrez assister ; Avec vous librement j’ose ici m’expliquer, madame, de grace ; Je vaux bien que de moi l’on fasse plus de cas ; Et dans les petits soins son foible se resserre. Qu’il n’est rien qui me puisse à mes fers arracher, point de façons. Philaminte. (Vadius embrasse aussi Bélise et Armande. Et qu’elle vient d’avoir, du point fixe, écarté Une pauvre servante au moins m’étoit restée, Leur savoir à la France est beaucoup nécessaire ! L’enveloppe est jolie, et vaut un million. Et qu’il ne voudroit pas changer sa renommée Ariste.Allons vite. C’est le nom de rival qui dans votre âme excite[43] !…. Dès ce soir à monsieur je marierai ma fille. Aussi fais-je. Un secret dont il faut que vous soyez instruite.Trissotin, à Henriette. Vous ne pouvez aimer que d’une amour grossière, Quand cette ponctuation était manifestement fautive, nous l’avons également corrigée. vous dis-je. Vite, sortez, friponne ; allons, quittez ces lieux ; CLITANDRE. Dépêchez.Bélise.Dépêchez. Et, sur son méchant goût lui faisant son procès, Nous exprimer la dot en mines et talents ; Je vous trouve plaisant, de vous le figurer, vous flattez là les plus doux de mes vœux ; Quand on se fait entendre, on parle toujours bien, Clitandre, seul. Permettez-moi, monsieur Trissotin, de vous dire, Ce sont charmes pour moi que ce qui part de vous.Armande. Qui m’empêchera d’être à toute autre personne.Clitandre. Quand sa femme, chez lui, porte le haut-de-chausse.Chrysale. qui vous dit, monsieur, que l’on ait cette envie, Impossible de les citer tous ici mais Pierre Poucet est un Trissotin irrésistible de ridicule et de prétention. non, ARMANDE, HENRIETTE, filles de Chrysale et de Philaminte. Un pédant qu’à tous coups votre femme apostrophe Bélise.Mais… Adieu, pour ce coup ceci doit vous suffire, Que j’ai de méchants yeux pour le choix d’un époux ; Vous autres beaux esprits vous déclamiez contre elle ; Que de science aussi les femmes sont meublées, Mais j’aimerois mieux être au rang des ignorants, Bon.Chrysale, montrant Henriette. De ne vouloir tenter nul effort sur ma flamme, Vous consacre des vœux d’éternelle durée. J’ai pour les livres grecs un merveilleux respect.Vadius. l’en[19]dit bien vrai, Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage ; Chrysale. Voilà certainement d’admirables projets !Bélise. Quand on est honnête homme, on ne veut rien devoir ), Dernière modification le 7 avril 2020, à 12:57, https://fr.wikisource.org/w/index.php?title=Les_Femmes_savantes&oldid=10357445, licence Creative Commons Attribution-partage dans les mêmes conditions. De son étude enfin je veux qu’elle se cache ; (Bret. Et que la métaphore est mise avec esprit !Philaminte.Faites-la sortir, quoi qu’on die. De ce que vos regards m’ont souvent fait entendre. Mon cœur n’a jamais pu, tant il est né sincère, Vous, aux productions d’esprit et de lumière ; l’avez-vous surprise à n’être pas fidèle ?Philaminte. Oui. Ne doit point éclater dans vos seules paroles.Trissotin. Mais nous en bannissons la substance étendue. Ce petit jeu de dialogue a déjà été employé deux fois par Molière, À qui pense-t-on que Molière ait confié ce rôle à la fois naïf et grotesque ? Ces fades lieux communs de nos méchants plaisants ; Henriette me tient sous son aimable empire, Il faut un mariage, et tout ce qui s’ensuit. Et ce service est sûr de ma reconnoissance. Par le chagrin qu’aura ce lâche déserteur. Allez, rimeur de balle[35], opprobre du métier. Quelle bassesse, ô ciel ! N’est-ce que le motif que nous venons d’entendre, Si je vous ai choqué, ce n’est pas mon envie.Chrysale. Si je parlois trop haut, je trouverois fort bon D’un regard pitoyable ils ont séché mes larmes, Ne vous pressez pas tant.Philaminte.Ne vous pressez pas tant. Madame…Henriette.Madame… Le plus sûr est de gagner ma mère. Faites la sotte un peu.Bélise, à Trissotin. Tant que vous vous tiendrez aux muets interprètes ; Qui, des premiers venus saisissant les oreilles, Je le savois bien, moi, que vous l’épouseriez.Armande, à Philaminte. Le sexe aussi vous rend justice en ces matières ; À vous remettre bien je me veux appliquer ; Ô ciel ! Ariste, Chrysale, Philaminte, Bélise, Henriette, Armande, Trissotin, un notaire, Clitandre, Martine. Que de tous vos chagrins vous lui fassiez querelle, Titre : Les femmes savantes de Molière : étude et analyse / par Gustave Reynier,... Auteur : Reynier, Gustave (1859-1937). Ô cervelle indocile ! Il entend raillerie autant qu’homme de France ; Moi, je les vois si bien, qu’ils me crèvent les yeux.Trissotin. Suivez, suivez, monsieur, le choix où je m’arrête. La voici qui conduit le notaire avec elle. Non, madame, cessez de presser cette affaire. Mais votre erreur…Bélise.Mais votre erreur… Laissez. Je ne fais seulement que demander son crime.Philaminte. Chrysale, bon bourgeois[1].Philaminte, femme de Chrysale[2]. Henriette, madame, est l’objet qui me charme ; Point. quel étrange amour ! Et le futur ?Philaminte, montrant Trissotin.Fort bien. sollicitude à mon oreille est rude ; Il put[24] étrangement son ancienneté.Bélise. Votre chaleur est grande ; et cet emportement Platon s’est au projet simplement arrêté, Clitandre, montrant Henriette. C’est d’en tyranniser les conversations, Les Femmes savantes. MOLIÈRE Et se vend pour l'auteur. Ma foi, Mais vous ne seriez pas ce dont vous vous vantez, J’aime avec tout moi-même, et l’amour qu’on me donne, Et d’étaler aux yeux les célestes appas… ?Henriette. Ainsi, n’ayant au cœur nul dessein pour Clitandre, Je voudrois bien que vous l’excusassiez.Chrysale. Dès ce soir. Et nous y prétendons faire des remuements[31]. Du commerce des sens nette et débarrassée ; Le mauvais goût du siècle a su mettre en crédit, Que réclament sur toi les Grecs et les Latins[36].Vadius. J’y consens de bon cœur, Contre eux nous préparons de mortelles sentences, Hélas ! Achetez neuf ou d'occasion Non, c’en est fait. Je suis un peu grossier, comme vous m’accusez ; Ma foi, ma chère sœur, vision toute claire. Elle y met Vaugelas en pièces tous les jours ; Vous êtes en mode "plein écran". s’il vous plaît, encore une fois quoi qu’on die.Trissotin.Faites-la sortir, quoi qu’on die,Philaminte, Armande et Bélise.Quoi qu’on die !Trissotin.De votre riche appartement,Philaminte, Armande et Bélise.Riche appartement !Trissotin. l’Épine, à Trissotin. Que j’ai besoin de vous.Henriette.Que j’ai besoin de vous. Des modérations qu’on ne peut concevoir. Non, ma mère : je change à présent de pensée. Je vois bien que j’ai tort, mais je n’y puis que faire ; Ce personnage n’est autre que l’abbé Cotin, poëte médiocre et vaniteux, ridiculisé par Boileau. Henriette. Point. Je sais qu’avec mes vœux vous me jugez capable Il te met dans la foule ainsi qu’un misérable ; Il n’ait continué ses adorations ; Je ne sais, du moment que je vous ai connu, Cette ingrate de fièvre, injuste, malhonnête, Au reste, il fait merveille en vers ainsi qu’en prose, De m’enseigner si bien les choses du devoir ; Et l’on peut pour époux refuser un mérite

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